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"J'en peux plus": en LARMES, Magali Berdah accuse Booba de cyberharcèlement, le rappeur partage la vidéo

Samedi soir, Magali Berdah a partagé une vidéo d'elle en train de pleurer. La patronne de la puissante agence d'influenceurs Shauna Events a été accusée par Booba de recourir à des pratiques commerciales trompeuses, et dénonce de son côté un cyber-harcèlement qui doit déboucher sur un procès en 2023.

Ce conflit qui les oppose dure depuis de nombreux mois.

"J'en ai marre. Je veux que ça s'arrête. Il faut l'arrêter je vous en supplie. J'en peux plus ça fait 8 mois que ça dure, tous les jours. Il faut l'arrêter, j'en peux plus, faites quelque chose, ce n’est pas une vie", lance l'entrepreneuse dans la tourmente.

Booba, visiblement amusé, a partagé la vidéo de Magali Berdah sur Twitter. "Donc je vous explique. Elle fait cette vidéo car elle va faire face à de très gros problèmes judiciaires et financiers qu'elle ne pourra pas surmonter. Elle sait que je ( nous ) sais et que ça arrive à grands pas. Bonnes fêtes à tous même à Magalaxxx", a écrit l'artiste.

Cyberharcèlement

En octobre, le parquet de Paris a indiqué que 11 hommes et une femme seront jugés en 2023 à Paris pour des soupçons de "cyberharcèlement" visant la papesse de la téléréalité.

Ciblée sur les réseaux sociaux, Magali Berdah avait déposé plainte et obtenu l'ouverture en juin d'une enquête au Pôle national de lutte contre la haine en ligne (PLNH) du tribunal judiciaire de Paris.

"Treize personnes, originaires du Var, de la Moselle, de Seine-Saint-Denis, de Gironde, des Hauts-de-Seine, de la Sarthe, des Alpes-Maritimes, de Corse, de Seine-Maritime et de Paris, ont été placées en garde à vue mercredi", a indiqué le parquet.

L'opération "concertée" a été coordonnée par le PNLH et l'Office central de lutte contre les crimes contre l'humanité et les crimes de haine (OCLCH), avec l'appui des polices judiciaires locales, selon le parquet.

"A l'issue, douze personnes, une femme et onze hommes, sont convoquées à des audiences ultérieures se déroulant en 2023 pour être jugées notamment des chefs de cyberharcèlement aggravé et, pour certains, à raison de la religion, et menaces de mort, pour certains, à raison de la religion", a précisé le ministère public.

"La garde à vue de la treizième personne a été levée sans poursuite à ce stade", a-t-on indiqué de même source.

Dans un communiqué mi-juillet, Magali Berdah accusait Booba de la cibler sur les réseaux sociaux depuis plusieurs mois "par des publications mensongères et humiliantes".

"Depuis, je subis un harcèlement en ligne de masse", avec des milliers de messages quotidiens, confiait-elle.

Lors d'une conférence de presse mi-septembre, elle avait qualifié Booba, Elie Yaffa de son vrai nom, de "harceleur qui se dit lanceur d'alerte" et listé la quinzaine de plaintes ou compléments déposée après le harcèlement qu'elle l'accuse d'avoir initié.

Le rappeur a de son côté déposé une plainte contre X pour dénoncer des pratiques commerciales trompeuses attribuées à Shauna Events, l'agence d'influenceurs de Mme Berdah, et une escroquerie en bande organisée.

Le parquet de Grasse a ouvert une enquête le 6 septembre sur la première infraction, confiée au commissariat d'Antibes.

Booba a obtenu une victoire procédurale dans son conflit avec Mme Berdah début octobre avec la rétractation par le tribunal de Marseille de sa demande de fermeture d'un compte Instagram de l'artiste.

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