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Comme des dizaines d'autres navetteurs, Laurent a vécu une situation qu'il décrit comme "chaotique" et "une histoire belge", ce vendredi à la gare de Bruxelles Luxembourg. Un récit qu'il nous a confié via le bouton orange Alertez-nous, dans lequel entrent en scène un policier en civil, un message stressant d'un accompagnateur de train, et un groupe de navetteurs inquiets.
"L'accompagnateur parlait tellement vite que personne ne l'a compris"
"J'ai pris le train au départ de Schuman vers le Luxembourg à 16h58. Après quelques instants, il s'est arrêté en gare de Bruxelles Luxembourg. Là, l'accompagnateur de train nous a dit qu'une personne se trouvait sur les voies et que la durée de l'arrêt était indéterminée", témoigne Laurent. Jusqu'ici, la situation est relativement banale… mais elle prend une autre tournure cinq minutes plus tard. "Là, un autre accompagnateur a diffusé un message incompréhensible. Il parlait tellement vite que personne ne l'a compris. Mais on sentait qu'il était stressé à mort", explique Laurent.
"On s'est presque fait engueuler"
Face à ce message inaudible, les passagers descendent des voitures. "C'est la cohue sur le quai, le train était rempli et on n'avait pas d'information de la SNCB. Puis, on voit des policiers passer plusieurs fois devant nous, avec un air très préoccupé", explique notre témoin. Après 15 minutes d'attente dans l'inquiétude et l'incompréhension, les navetteurs remontent finalement dans le convoi. "Et là, l'accompagnateur diffuse un message plus compréhensible et nous explique qu'une passagère a signalé une personne avec une arme à bord. Il a dit que la police avait mis 20 minutes à arriver… et qui si des gens se plaignent de la gestion chaotique, ils n'ont qu'à prendre un autre train", affirme Laurent. "On ne s'attendait pas à un message pareil. On s'est presque fait engueuler", ajoute-t-il.
L'homme armé était un policier en civil
Au final, la personne armée qui se trouvait dans le train… était un policier civil. "Heureusement que c'était un policier en civil, si ça avait été quelqu'un de mal intentionné, on aurait été des proies faciles entassées sur le quai juste en face du train… et avec trois policiers simplement armés qui arrivent 20 minutes plus tard… on est entre de bonnes mains, je vous le dis moi!", commente Laurent.
Notre témoin reconnaît cependant que l'accompagnateur a bien fait de parler d'une personne sur les voies lors de sa première communication, dans le cas où la personne armée aurait eu de mauvaises intentions.
Du côté de la SNCB, contactée par notre journaliste Elise Parentani, on confirme l'incident impliquant un policier en civil armé.