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Les actes de maltraitance de cinq jeunes ayant abouti à la mort de Valentin, déficient mental de 18 ans provoquent l'incompréhension. D'après un pédopsychiatre à l'hôpital de la Citadelle à Liège, plusieurs éléments ont joué, comme l'effet de groupe, le sentiment de toute puissance, le manque d'éducation, mais aussi la nature humaine, particulièrement agressive.
Les funérailles du jeune Valentin auront lieu cet après-midi à Wanze. Le jeune de 18 ans, déficient mental, a été torturé et tué par cinq personnes, qu'il considérait comme ses amis. Ils l'ont ligoté et jeté vivant dans la Meuse.
Comment expliquer ce genre de comportements? La rédaction de Bel RTL a posé la question à Jean-Marie Gauthier, pédopsychiatre à l'hôpital de la Citadelle à Liège. "Nous sommes des êtres qui sont dotés d'une grande agressivité, explique le spécialiste au micro de Bel RTL. L'histoire humaine a largement démontré que l'homme est un loup pour l'homme. Contrairement aux animaux, qui ont des mécanismes d'inhibition, les hommes ont peu d'inhibition par rapport au fait de faire disparaître les autres. Cette agressivité diminue avec l'âge: on peut considérer qu'à 22 ans, les garçons sont capables d'inhiber les comportements agressifs. Avant ça, c'est peut-être difficile. Deuxième chose, il y a le phénomène de groupe et un sentiment de toute-puissance. Et puis il y a l'éducation: il faut apprendre aux enfants à maîtriser leur agressivité et peut-être à ne pas tout le temps se dire "J'ai le droit de ceci, j'ai le droit de cela", etc."
Dorian, Alexandre, Loïc, Belinda (âgés de 19 et 20 ans) et un mineur d'âge, présumés à l'origine du calvaire de Valentin sont au cœur de l'enquête concernant la mort du jeune homme.