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La communication du bourgmestre d'Anvers à la suite de l'interception d'un véhicule suspect sur le Meir était de nature administrative et se limitait au maintien de l'ordre public, a indiqué vendredi le porte-parole de Bart De Wever.
Selon plusieurs médias, le parquet fédéral et le parquet d'Anvers avaient déconseillé au bourgmestre d'organiser une conférence de presse jeudi après-midi à la suite de l'interception du véhicule. Le parquet a demandé de ne livrer aucune information qui soit "relevante" d'un point de vue judiciaire, a précisé le porte-parole. Lorsqu'ils se sont exprimés, le bourgmestre et le chef de corps de la police, Serge Muyters, ont livré un aperçu des événements qui s'étaient produits dans la matinée, en insistant sur le rôle des militaires qui se trouvaient sur le Meir, une artère commerçante sur centre-ville, et de la brigade d'intervention de la police locale qui a intercepté le véhicule.
"Nous avons seulement communiqué les faits connus, dans une perspective administrative en rapport avec l'ordre public. C'est notre mission. Le contenu de la communication du chef de corps était coordonné par la police avec le parquet local et le parquet fédéral", a ajouté le porte-parole. L'initiative de la conférence de presse a suscité des critiques. Dans l'opposition à la ville d'Anvers, Groen a reproché à M. De Wever de s'être exprimé devant les médias et d'avoir suggéré un acte terroriste alors qu'il n'y avait encore aucune certitude quant à la nature de l'incident, et d'avoir dès lors suscité l'inquiétude dans la population. Le son de cloche était le même du côté du sp.a qui voit dans l'attitude du bourgmestre "un majeur tendu vers les services de sécurité fédéraux".