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La nouvelle attraction de Walibi inquiète les riverains: "On veut revoir tous les articles qui autorisent l'exploitation du parc"

A Wavre, une centaine de familles vivant à proximité du parc d'attractions Walibi sont inquiètes de la prochaine mise en action d'une nouvelle attraction. Ils veulent que les normes de bruit autour du site soient revues et comptent déposer un recours contre l'octroi du permis d'urbanisme.

La "Dalton terror" offre aux amateurs de sensations fortes une montée vertigineuse, suivie d'une chute à 110 km/h. Si la dose d'adrénaline est garantie pour les visiteurs du parc, la source de nuisances est intolérable pour les riverains qui habitent à proximité de Walibi. "Ici moi je suis assez proche de la Dalton Terror qui est à quelques centaines de mètres à peine. Et donc là, les hurlements des gens sont absolument insupportables", a confié Philippe Platteau, voisin du parc d'attractions.

"On a les cris des gens, le bruit des attractions. Là-bas plus loin, il y a le Cobra où nous avons des 'clacs' à chaque circuit", a ajouté Albert Flamand, un autre riverain.


Les riverains veulent "tout remettre à plat"

Et selon les riverains, les nuisances pourraient encore s'aggraver avec la construction d'une nouvelle attraction aquatique d'ici le printemps 2016. C'est l'occasion pour eux de tout remettre à plat. "Chaque fois que Walibi introduit une nouvelle attraction, il doit demander un permis qui couvre l'ensemble du parc. Et pour nous c'est l'occasion de revoir un peu l'ensemble des articles qui autorisent l'exploitation de ce parc", a indiqué Philippe Platteau.


La direction se refuse à tout commentaire

Le comité de riverains dit représenter une centaine de familles et compte introduire un recours devant le conseil d'Etat. "Sur les 20 dernières années, on a démontré qu'il y avait une possibilité de cohabitation, avec des hauts et des bas évidemment, mais avec une concertation qui ne s'est pas interrompue. Je pense que cette concertation doit se poursuivre, mais évidemment si des permis s'interposent sans qu'il n'y ait d'accord, cela pose problème", a précisé Denis Brusselmans, avocat pour l'asbl "Les versants de la Dyle".

La direction du parc a indiqué prendre bonne note de ces griefs, mais se refuse à tout autre commentaire. L'enjeu est de taille, la future attraction aquatique représentant un investissement de plus de 8 millions d'euros.

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