En ce moment
 
 

Six F16 belges s'envolent pour la Syrie et l'Irak avec plusieurs missions, dont "l'attaque de cibles qui appartiennent à Daesh"

Six F16 belges s'envolent pour la Syrie et l'Irak avec plusieurs missions, dont "l'attaque de cibles qui appartiennent à Daesh"
 
 

En tant que membre de la coalition internationale qui lutte contre l'Etat islamique, la Belgique va entamer une mission de 6 mois en Irak et Syrie: de la reconnaissance, de la surveillance et des frappes sont prévues.

Ce lundi, six F16 belges partent pour l'Irak et la Syrie, au départ de la base militaire de Kleine-Brogel. Ils vont prendre la relève des avions néerlandais. Ils pourront aussi être déployés au-dessus de la Syrie étant donné que la Belgique fait partie de la coalition internationale qui lutte contre le groupe terroriste Etat islamique.

Les avions belges vont assurer des missions de reconnaissance et de surveillance. Ils pourront aussi effectuer des frappes, en cas de demande spécifique. "Ça sera de l'appui au sol pour les troupes qui sont au sol. Ce sera l'attaque de différentes cibles qui appartiennent à Daesh", assure le général Frédérik Vansina, commandant de la composante aérienne, ce matin  sur Bel RTL.

La Belgique et les Pays-Bas sont dans une tournante. Pour le moment, les soldats belges assurent la sécurité et la logistique des F16 néerlandais, basés en Jordanie. Jeudi, les deux groupes échangent: la base va héberger les F16 belges et l'armée néerlandaise va assurer leur sécurité. En plus des pilotes, une centaine de soldats partent également.


"Ils sont prêt à y aller"

Cette mission est la deuxième des F16 belges au sein de la coalition internationale: "Ils sont très contents de nous voir revenir parce qu'ils savent que nous avons l'expertise, le haut niveau d'entraînement et les avions qui, en ce moment, sont à la hauteur de la tâche", explique encore le général.

Il explique encore à Antoine Peret, pour Bel RTL qu'à bord de ces six F16, les routiniers sont habitués à ce genre de missions: "Les pilotes sont des pros. Ce n'est pas qu'ils se réjouissent de faire ça mais ce sont des professionnels qui savent que c'est leur boulot. C'est la main armée du gouvernement et ils sont prêts à y aller".


 

Vos commentaires