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Le seul membre vivant des commandos des attentats de Paris a passé la soirée du 13 novembre dans une cage d’escalier. A fumer des joints et manger des hamburgers.
Il est sympa, on a discuté
La nuit du 13 novembre, comme n’importe quel vendredi soir, un groupe de jeunes squatte la cage d’escaliers d’une tour de la Cité Vauban, dans les Hauts-de-Seine. Vers une heure du matin, un inconnu arrive, un sac du McDonalds à la main. Il veut se reposer et manger calmement. Le groupe de lycéens ne sait pas encore que l’homme est Salah Abdeslam. "On a commencé à discuter, il était sympa, alors il est resté avec nous" explique l’un des jeunes à l’Obs.
Devant des images des attentats, il reste de marbre
Les sirènes de police déchirent la nuit parisienne. Dans les poches, les téléphones portables vibrent sans arrêt. Malgré le bilan qui s’alourdit, Salah Abdeslam ne laisse rien transparaître. Les ados regardent une vidéo amateur montant les terroristes du Bataclan. Salah Abdeslam ne bronche pas. Ni exalté, ni atterré. Juste curieux.
Portait-il encore une ceinture d’explosifs ?
Tard dans la nuit, le groupe de lycéens rentre chez lui. Salah Abdeslam se roule en boule pour dormir quelques heures avant que ses amis ne viennent le chercher depuis Bruxelles. Etait il encore armé pendant toute cette soirée ? L’un des jeunes n’en doute pas. "Sa doudoune était gonflée, il avait un air bizarre."