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Toujours aucune nouvelle de Delphine Jubillar, portée disparue depuis le 16 décembre dernier. Une enquête est en cours et des gendarmes poursuivent leurs investigations. Dans le Tarn, des perquisitions ont été faites et les plans d'eau situés aux alentours ont été sondés par des gendarmes-plongeurs.
Avocat de six amis et cousins de Delphine Jubillar qui se sont constitués partie civile, Philippe Pressecq s'est exprimé dans une interview donnée à Paris Match. "Il semble que depuis la disparition de Delphine le 16 décembre les enquêteurs ont des éléments puisque l’affaire a rapidement pris un tour criminel", a-t-il indiqué.
En effet, la piste criminelle est privilégiée dans cette affaire depuis l'ouverture d'une information judiciaire pour "arrestation, enlèvement, détention ou séquestration". Initialement ouverte pour "disparition inquiétante" par le parquet d'Albi.
Cédric pensait qu’elle était partie chez sa copine
C'est Cédric Jubillar, le mari de l'infirmière, qui avait signalé aux gendarmes la disparition de son épouse, le mercredi 16 décembre au petit matin, vue pour la dernière fois dans le village de Cagnac-les-mines. Le couple était en instance de divorce. Selon Me Pressecq, "le couple ne s’entendait plus, mais rien ne laisserait présager une guerre entre eux ou un climat de violence".
Selon Cédric Jubillar, il était environ 4h du matin lorsqu'il a constaté que sa femme n'était pas revenue de sa promenade avec les chiens. "Cédric pensait qu’elle était partie chez sa copine, une voisine du village. Il dit à ma cliente: 'Dis à Delphine de rentrer'. Elle lui répond : 'Non, Delphine n’est pas avec moi'", affirme l'avocat Philippe Pressecq à Paris Match.
Qu'est-il arrivé à l'infirmière âgée de 33 ans? A-t-elle fait une mauvaise rencontre lors d'une promenade nocturne? S'agit-il d'un drame familial? D'une disparition volontaire? Depuis décembre dernier, les enquêteurs tentent de retracer la chronologie des événements.