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On en sait maintenant un peu plus sur les agressions sexuelles qui ont été commises à Cologne dans la nuit du Nouvel An. Selon la police allemande, elles ne seraient pas le fait de réfugiés récemment arrivés en Allemagne.
L’enquête sur les agressions sexuelles qui se sont déroulées à Cologne durant la nuit du Nouvel An avance. Et, selon la police allemande, ce ne sont pas des réfugiés qui ont commis ces délits, rapporte le journal flamand De Morgen.
Très vite après les faits, des sources policières anonymes avaient indiqué dans les médias allemands que la plupart des agresseurs étaient des réfugiés venus de Syrie et récemment arrivés en Allemagne. Mais selon l’enquête en cours, il n’en serait rien. Sur les 58 personnes arrêtées, seules, trois proviennent de zones de guerre, a indiqué le procureur de Cologne Ulrich Bremer au journal allemand Die Welt. Parmi ces 58 suspects se trouvent 25 Algériens, 21 Marocains, 3 Tunisiens, 3 Allemands et 2 Syriens. Les quatre autres suspects sont originaires de l’Irak, de la Libye, du Monténégro et de l’Iran. Certains des suspects sont, par ailleurs, mineurs.
Le procureur a encore indiqué que la police analysait plus de 590 heures de vidéos et des échanges téléphoniques, et qu’elle avait déjà interrogé plus de 300 personnes. Actuellement, 1054 plaintes ont été déposées. 454 concernent de cas de violences sexuelles et 600 des cas de vol. A l'époque des agressions, certaines sources policières avaient indiqué que les malfaiteurs voulaient principalement agresser sexuellement le femmes et ne pas leur voler leurs affaires, cela ne serait donc pas le cas.