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Cette première dans le domaine médical en Belgique. 24 applications mobiles, dédiées à la santé, seront remboursées par l'Etat. 3 millions et demi d’euros sont consacrés à ce projet. L'idée est favoriser l'utilisation de ces applications qui permettent, par exemple, de suivre un patient à distance. Les détails avec Claire Sadzo et Arnaud Rubens.
Luc souffre de tachycardie. Depuis six mois, il surveille son rythme cardiaque avec son smartphone. Il lui suffit de mettre son doigt sur l’appareil photo et l’application est fiable. "Quand un patient se plaint d’une douleur et qu’il n’y a pas de médecin à proximité ou qu’il n’est pas possible d’en voir un, il peut alors utiliser l’application, précise le docteur Pieter Vandevoort, cardiologue à l’hôpital Limbourg-Ouest. L’application pose un diagnostic tout à fait fiable".
Le diagnostic donné par l'application est fiable
Connaître l’activité physique d’un patient, son alimentation ou suivre sa grossesse à distance, c’est désormais possible. Une application regroupe toutes les données du patient. "Ma montre connectée prend par exemple mes pulsations cardiaques en quelques secondes, détaille Philippe Lemmens, cofondateur de Andaman7, une application de dossiers santé. De manière automatique, mes pulsations sont prises et les données sont remontées dans mon smartphone".
Pas gratuites...mais bientôt remboursées
Simple à installer, cette application est déjà utilisée par 7000 personnes en Belgique mais toutes les applications médicales ne sont pas gratuites. 24 d’entre elles seront remboursées dès janvier. Elles concernent notamment le diabète et les maladies respiratoires. Il y aura aussi une indemnisation pour les médecins qui pratiquent des consultations à distance avec ces applications.
Par ailleurs, le prix de nombreux médicaments va augmenter dans les mois qui viennent. De nombreux patients pensent que cette mesure sera déjà effective au 1er janvier, ils sont donc très nombreux à se ruer dans les pharmacies pour profiter des prix actuels. Dans une pharmacie de Marcinelle, notre journaliste a par exemple constaté qu'il n'y avait plus de Pantomed, un médicament pour l'estomac qui ne sera plus remboursé à partir d'avril 2017. "Les gens veulent faire leurs réserves avant le 1er janvier, même quand on leur explique que les changements n'interviendront qu'en avril" ajoute Justine, pharmacienne.
