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L'imam Tarik Ibn Ali est suspecté d'avoir été le "maître à penser" d'Omar Ismaïl Mostefaï, l'un des assaillants de l'attaque au Bataclan le 13 novembre dernier.
Un prédicateur belgo-marocain est suspecté par les services français d’avoir participé à la radicalisation d’Omar Ismaïl Mostefaï, l'un des assaillants du Bataclan, rapportent nos confrères de Sudpresse et de la Gazet van Antwerpen. Tarik Ibn Ali, de son vrai nom Tarik Chadlioui, serait cité dans l’enquête sur les attentats de Paris.
L’imam, connu sous le surnom de "prédicateur de la haine", a grandi à Anvers. Il aurait déménagé en Belgique en 2012, suite à l’entrée en vigueur de l’interdiction du port de la burqa, porté par ses épouses, pour s’installer en Egypte, rapporte le
Tarik Ibn Ali se serait rendu à plusieurs reprises dans une mosquée que fréquentait le kamikaze du Bataclan, près de Chastres en France. Il aurait également prêché à Ans, Verviers et Bressoux, où il serait venu revenu en mai 2015. D’après une source qui a déjà assisté à l’un de ces prêches, et qui s’est livré à Sudpresse, s’il se fait remarquer pour ses prêches publics radicaux, "le problème, c’est ce qui se dit après, en aparté".
L’homme aurait aussi organisé des récoltes de fonds, destinées officiellement à la construction de mosquées ou aux victimes du conflit syrien. Mais cet argent aurait pu servir à au groupe terroriste Etat islamique et au financement de départs de candidats pour le djihad.
D’après le quotidien, l’homme était censé se rendre dans un centre culturel islamique anversois en janvier, mais sa venue a été annulée.