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Nouveau scandale à propos de Pascale Peraïta: elle a tenté de faire bénéficier à sa maman d'une couverture santé à laquelle elle n'avait pas droit

Pascale Peraïta s'est présentée ce mardi après-midi devant la commission d'enquête sur le Samusocial du parlement bruxellois. Elle a cependant fait appel à son droit au silence et n'a pas souhaité répondre aux questions des commissaires. Avant même l'audition, nous vous avons révélé que Pascale Peraïta a abusé l'an dernier de ses avantages en matière de couverture santé, pour tenter de faire soigner en Belgique sa mère.

C’est une exclu RTLinfo: Pascale Peraïta est frappée par un nouveau scandale. On apprend qu'elle a tenté de faire bénéficier sa maman d'une couverture santé à laquelle elle n'avait pas droit. C'est un système qui s'appelle carte rouge qui s'applique aux contractuels et statutaires bruxellois ainsi qu'aux conseillers communaux. L'an dernier, elle a demandé à ce que sa mère malade d'un cancer, et vivant en Espagne, soit faussement domiciliée à Bruxelles pour qu'elle puisse se faire soigner ici en profitant de ses avantages personnels. L'échevin de l'Etat civil, Alain Courtois, a refusé. "Ma collaboratrice m'a parlé de la demande de madame Peraïta. Moi j'ai tout de suite dit que s'il n'y avait pas de domiciliation, je n'authentifierai pas une domiciliation fictive. Point", nous a expliqué l'élu libéral.


Des primes et des dons non déclarés

Pascale Peraïta est l'un des personnages clés du scandale du Samusocial. Assistante sociale de formation, elle prend en 1999 la direction du Samusocial de Bruxelles. Deux ans plus tard, elle veut engager un co-directeur financier, mais le montant du salaire pose problème. A la même époque, un don d’une synagogue, non déclaré, est reversé au noir, sous forme de prime, à quelques travailleurs sociaux de l’ASBL. En 2013, nouvelle révélation, Pascale Peraïta reçoit des primes de plus de 33.000 euros par an pour horaire décalé et elle bénéficie aussi d’un logement à loyer modéré mis à disposition par le CPAS de la ville.


Des réunions au restaurant

En décembre 2013, elle succède à Yvan Mayeur comme présidente du CPAS et quitte la direction du Samusocial. En 2017, le député Ecolo Alain Maron révèle que la directrice a bénéficié de 15.000 à 19.000 € brut par an de jetons de présence pour des réunions parfois au restaurant et qui n’ont pas laissé de trace. Pascale Peraïata démissionne du CPAS, puis du conseil communal de la ville et elle est exclue du PS.

Mercredi, c’est Yvan Mayeur qui comparaîtra devant la commission d’enquête.

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