Mahinur Özdemir brise le silence et réagit vivement après son éviction du cdH. La députée bruxelloise estime ne pas avoir commis de faute en ne reconnaissant pas le génocide arménien, mais bien les tragédies humaines qui ont eu lieu. Elle compte continuer à siéger en tant qu'indépendante.
Mahinur Ozdemir brise le silence et réagit vivement après son éviction du cdH. La députée bruxelloise estime ne pas avoir commis de faute en ne reconnaissant pas le génocide arménien, mais bien les tragédies humaines qui ont eu lieu. Elle compte continuer à siéger en tant qu'indépendante. Elle dit avoir été victime d’un acharnement sélectif. Ce samedi matin, Mahinur Özdemir revenait sur la manière dont elle a été exclue de son parti le cdH au micro d’Emanuel Dupond pour RTL-TVi: "J’ai été personnellement fortement affectée et choquée par cette décision que je trouve injuste. Je n’ai pas fauté. Je suis sereine aujourd’hui."
L'interview refusé? "Un choix du parti"
La députée bruxelloise affirme ne pas avoir commis de faute. Elle qui a pourtant signé la charte du cdH dans laquelle il est stipulé que les candidats doivent reconnaitre tous les génocides: "J’ai signé cette charte en âme et conscience. Je reconnais les génocides reconnus par la Belgique, l’Europe et l’international. Cependant, vis-à-vis de la question arménienne, la position de la Belgique n’est pas tranchée", fait savoir la députée bruxelloise. Autrement dit Mahinur Özdemir affiche une position commune à celle de la Belgique. Alors pourquoi fuir les caméras sur ce sujet sur lequel elle affirme avoir une position claire ? "Le refus de l’interview n’était pas un choix personnel. C’était le choix du parti (cdH) qui ne voulait pas que j’exprime devant une caméra", ajoute Mahinur Özdemir.
La députée bruxelloise accuse. Libérée de ses obligations d’avec le cdH, elle entend poursuivre son mandat de députée contrairement aux volontés de BenoîtLutgen: "Je souhaite qu’elle remette ses mandats dans les plus brefs délais", avait-il indiqué. Et Mahinur Özdemir de conclure: "Je lui demande de respecter le choix des électeurs. Ce choix s’est porté sur moi. Aujourd’hui, je regrette ne jamais l’avoir eu au téléphone. Il n’était pas là. Quand on parle d’humanisme au sein d’un parti, la moindre des choses c’est de tendre la main ou d’expliquer les choses de manière humaine".
Entre Mahinur Özdemir et le cdH, la hache de guerre semble définitivement déterrée.
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