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(Belga) Damien Thiéry (MR), le bourgmestre non-nommé de Linkebeek, indique mardi soir avoir pris connaissance de la décision de Mme Homans d'envoyer un commissaire de gouvernement dans sa commune à facilités "pour gérer une situation qu'elle a elle-même créée en refusant de le nommer". Cette décision "s'apparente à une forme d'inquisition" et "il est bien évident qu'elle ne résoudra en rien la situation linkebeekoise", déplore l'homme politique. Il va examiner les possibilités de recours avec ses avocats.
La ministre flamande des Affaires intérieures, Liesbeth Homans, a mis mardi à exécution sa menace de dépêcher un commissaire de gouvernement dans la commune à facilités de Linkebeek (sud de Bruxelles), pour vérifier lors du prochain conseil communal si la présentation d'un candidat-bourgmestre a été valablement déposée. M. Thiéry n'en est pas étonné et dit constater que "tous les partis représentés au parlement flamand, hormis Groen, se livrent régulièrement à un exercice de musculation en commission de l'Intérieur, pour réclamer son 'lynchage' sur la place publique". La situation perdure depuis 2007, rappelle-t-il. Si la "bataille pour le respect de la démocratie et de la volonté de la grande majorité des Linkebeekois est un échec", il affirme ne pas désespérer voir un jour "la volonté du peuple l'emporter sur l'intransigeance et la provocation du gouvernement flamand". Damien Thiéry s'interroge encore sur les réels pouvoirs qui seront conférés au commissaire du gouvernement flamand, "qui doit comprendre qu'il ne sera pas accueilli à bras ouverts au sein du collège, de l'administration communale et de la population". Il attend son arrivée sur le terrain pour en savoir plus. D'ici là, le bourgmestre non-nommé examinera "avec ses avocats les recours éventuels qui pourraient être mis en œuvre", rapporte-t-il. (Belga)
