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Le Premier ministre Charles Michel a invité lundi matin chacun "à vivre le plus normalement possible" face à la menace terroriste bien que le "risque zéro n'existe pas".
Interrogé lundi matin par Bel RTL sur la possibilité d'attentats en Belgique, Charles Michel a affirmé qu'il fallait être "prêt à toutes les hypothèses". La tragédie survenue à Paris vendredi soir "peut se passer partout en Europe, en Belgique aussi", a affirmé M. Michel. Ce qui le laisse penser que l'Europe est entrée "dans un nouveau chapitre de son histoire, où la question de la lutte contre le terrorisme va être une priorité."
"Être prêts à toutes les situations"
A ce titre, il a précisé que les moyens de la Sûreté de l'Etat avaient été augmentés et que les moyens légaux disponibles dans le cadre de la lutte contre le terrorisme avaient été élargis, par exemple quant au contrôle des communications. "J'ai demandé aux services de sécurité de préparer toutes les hypothèses, pour être prêts à toutes les situations", a encore souligné le Premier ministre. "Nous allons travailler sans relâche dans les jours et semaines qui viennent", a-t-il encore affirmé .
"L'armée à nouveau mobilisée"
Il a néanmoins encouragé "chacun à vivre le plus normalement possible." "Le risque zéro n'existe pas, soyons donc prudents, vigilants". Il a rappelé que des mesures fortes avaient été prises, "l'armée sera à nouveau mobilisée sur les grands évènements et pour augmenter la sécurité autour de sites qui sont potentiellement visés." Interrogé sur la possibilité d'engager des troupes au sol en Syrie, la question mérite d'être "encore débattue" selon le Premier ministre, qui a souligné que la Belgique était "solidaire dans la détermination à éradiquer l'Etat islamique".
Charles Michel a toutefois précisé ne pas "plaider pour des troupes au sol" et rappelé que la frégate Leopold I avait été envoyée dans le Golfe persique pour accompagner le navire français Charles de Gaulle afin de "montrer la mise à disposition de moyens militaires".