Partager:
Le gouvernement souhaite doubler le nombre de contrôles d'alcoolémie effectués sur la route d'ici la fin de la législature. Pour ce faire, les policiers seront équipés de moyens de contrôle plus rapides. Le nouvel appareil utilisé détecte les vapeurs d'alcool dans l'haleine.
La police fédérale a décidé de se doter d'une nouvelle technologie pour trier rapidement les conducteurs lors d'un contrôle routier. Le nouvel appareil détecte les vapeurs d'alcool dans l'haleine du conducteur.
"Cela ne donne pas le taux précise d'alcool dans l'haleine mais une indication sur le fait que le conducteur ait consommé oui ou non de l'alcool, explique Stéphane Marcel, inspecteur principal. Après nous passons à un test plus approfondi qui nous permettra de définir le grammage exact."
Le nouvel appareil dont sont équipés les policiers des routes analyse, en quelques secondes seulement, l'haleine des automobilistes
"L'avantage de cet appareil, c'est qu'il va beaucoup plus vite, donc on peut faire beaucoup plus de contrôles en une heure de temps par exemple, affirme Michaël Jonniaux, directeur de la police fédérale de la route. Deuxièmement, il nous permet de faire plus de contrôles avec moins d'argent puisque, contrairement à un appareil classique, il ne faut pas remplacer l'embout. Nous économisons donc 1 euro par contrôle."
Plus rapide, plus économique, l'appareil doit permettre d'augmenter l'efficacité et le nombre de contrôles routiers, l'une des priorités de la police fédérale de la route dans les années à venir.
"Durant l'actuelle législature, le nombre de conducteurs contrôlés en matière d'alcool au volant passe de 1 conducteur sur 5 par an à 1 conducteur sur 3", ajoute Michaël Jonniaux.
Les 26 postes de circulation du pays seront équipés pour le début de l'été. D'un million actuellement, on passerait à deux millions de contrôles effectués par toutes les polices du pays chaque année: un moyen de lutter plus efficacement contre l'alcool au volant.
Un fléau qui tue chaque année plus de 200 personnes sur nos routes.
