Partager:
(Belga) Le procès de la communauté Ogyen Kunzang Choling (OKC), présentée comme un centre de religion bouddhiste, débutera lundi devant la 89e chambre du tribunal correctionnel de Bruxelles. L'OKC est considérée par le ministère public comme une secte et doit répondre d'escroqueries entre autres. Le fondateur de l'OKC en Belgique, Robert S., devra également répondre, seul, des faits de moeurs.
Le procès de l'OKC débutera lundi et se poursuivra pour plusieurs audiences les 5, 7, 8, 18, 19, 21 et 22 janvier prochains et les 25, 26, 28 et 29 janvier si les débats le nécessitent. Dans cette affaire, onze personnes physiques et morales liées à l'OKC sont soupçonnées d'avoir escroqué des dizaines de personnes et d'avoir abusé de leur confiance dans le cadre des activités de cette communauté bouddhiste à Bruxelles, entre 1975 et 2008. Par ailleurs, Robert S., appelé "Lama Kunsang", le fondateur de l'OKC en Belgique, devra aussi, seul, répondre de faits de moeurs commis en 2007. Le premier volet du dossier regroupe cent-dix-sept préventions telles que faux, usage de faux, fraude fiscale, escroqueries, extorsions, blanchiment, abus de confiance, infraction aux lois sociales, port public de faux nom, prise d'otages, association de malfaiteurs et organisation criminelle. Le second volet du dossier concerne des faits de viol, dont est uniquement suspecté Robert S., commis sur une mineure à Aiseau-Presles, dans le Hainaut. Robert S. s'y était établi dès 2001, en totale contravention avec les conditions de sa remise en liberté à la suite de son inculpation en 1997 pour tout ce qui concerne le premier volet du dossier. Une enquête avait été ouverte sur base d'une plainte déposée en 2007. Il s'agit d'une prévention de viol avec séquestration sur une mineure de plus de 16 ans et sur qui le prévenu avait autorité, commise entre 2001 et 2002. Robert S., qui vit aujourd'hui en Espagne, serait en très mauvais état de santé, selon son avocat, et pourrait donc ne pas comparaître à son procès. (Belga)