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Les individus qui ont bouté le feu à l'Institut national de Criminalistique et de Criminologie (INCC) à Neder-Over-Heembeek, à Bruxelles, avaient pour objectif de détruire une seule preuve, à savoir une chaussure. Le parquet de Bruxelles ne commente pas ces informations publiées mercredi par La Dernière Heure et Het Laatste Nieuws.
Le laboratoire traitant les fibres de vêtements et les micro-traces organiques avait été particulièrement touché
Un incendie criminel s'était déclaré dans la nuit du 28 au 29 août dans les bâtiments de l'INCC. Plusieurs personnes étaient entrées sur le site avec une voiture et avaient mis le feu à une aile du bâtiment, où se situent six des 10 laboratoires. Celui traitant les fibres de vêtements et les micro-traces organiques avait été particulièrement touché.
Une chaussure retrouvée dans la la camionnette dans laquelle les corps des frères Hilger avaient été retrouvés
Selon les deux quotidiens, l'objectif des malfrats était de faire disparaître une chaussure. Celle-ci avait été récupérée le 8 mars 2016 à Seneffe, en province de Hainaut, dans la camionnette dans laquelle les corps des frères Claude et Frédéric Hilger, âgés respectivement de 50 et 52 ans, avaient été retrouvés. Les corps de ces deux anciens malfrats avaient été partiellement dissous dans de l'acide.
"Nous ne pouvons pour le moment rien confirmer ni infirmer sur ce dossier en cours d'instruction"
Les enquêteurs ont rapidement privilégié la piste du grand banditisme. Mais l'enquête sur ces deux décès allait ensuite piétiner. La chaussure retrouvée sur place aurait plus relancer les investigations. Les deux journaux rapportent également qu'un homme, se faisant passer pour un policier de Charleroi, aurait appelé l'INCC pour réclamer la chaussure en question. "Nous ne pouvons pour le moment rien confirmer ni infirmer sur ce dossier en cours d'instruction", a réagi le parquet de Bruxelles.