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Femme attaquée à l'acide devant un Delhaize d'Anvers: le parquet "à quelques jours voire quelques heures" d'une arrestation

L'homme qui a aspergé d'acide une Anversoise vendredi à Anvers devant un Delhaize est activement recherché. Il est considéré comme "dangereux" et "intelligent " par les enquêteurs, selon SudPresse. L'homme avait menacé de s'en pendre aussi à "une femme et deux enfants" dans un Delhaize de Charleroi. Depuis, la sécurité a été renforcée devant les supermarchés.

Plusieurs personnes ont été interpellées le week-end dernier en tant que témoins ou suspects potentiels dans le cadre de l'instruction concernant l'attaque à l'acide survenue vendredi dernier sur une technicienne de surface à Anvers. Certaines d'entre elles sont toujours entendues. A la suite de la diffusion de l'avis de recherche de l'agresseur présumé, plusieurs perquisitions ont également eu lieu dans divers endroits du pays, a indiqué lundi le parquet de Bruxelles.

Dans l'intérêt de l'enquête, le parquet n'a ni infirmé ni confirmé les pistes évoquées par les médias concernant ce dossier, notamment le fait que l'auteur de l'agression soit connu. Selon le parquet de Bruxelles, l'enquête évolue et les éléments neufs seront communiqués lorsqu'elle connaîtra un tournant décisif.

Plusieurs appels sont parvenus à la police fédérale durant le week-end écoulé à la suite de la diffusion de l'avis de recherche de l'agresseur présumé de l'attaque et diverses pistes sont actuellement explorées.

Une quinzaine d'enquêteurs traquent l'individu qui a aspergé d'acide Marina, une Anversoise de 52 ans, devant un magasin Delhaize. L'homme, qui avait fait du chantage par email au supermarché, en demandant notamment de l'argent, a mis ses menaces à exécution. "Pouvez-vous imaginer les coûts sociaux et financiers si cinq personnes reçoivent de l'acide sulfurique dans le visage?", avait-il écrit en décembre.


La traque remonte à plusieurs mois

Cela fait trois mois, selon les journaux de SudPresse, que l'individu est recherché. Fin janvier, la police diffusait même un avis de recherche pour l'identifier. Cet homme a été aperçu à plusieurs reprises dans la région du centre. Mais aussi près de Bruxelles. L'avis de recherche se basait notamment sur les images des caméras de surveillance d'une banque à Linkebeek. Agence qu'il a visitée à plusieurs reprises.


Il allait à la banque pour vérifier si Delhaize l'avait payé!

En fait, la police a fait le lien entre ce suspect et l'homme qui a menacé Delhaize, par email. Et s'il se rendait si souvent à la banque, c'était sans doute pour vérifier si Delhaize avait cédé à ses menaces et avait crédité ses comptes.


Difficile à tracer

Toujours selon SudPresse, il est considéré comme dangereux mais intelligent. En effet, il a ouvert ses  comptes sous un faux nom. Sur les images des caméras des banques, il porte des gants en latex. Impossible donc de retrouver des empreintes digitales. Dernière piste: les emails de menaces reçus par Delhaize. Mais là aussi l'individu avait pensé à tout: il avait utilisé un système informatique permettant de générer une adresse fictive depuis l'étranger.


L'enquête progresse

"Les inspecteurs se penchent sur les adresses IP, les adresses mail de cet individu, en se heurtant cette fois à la protection de la vie privée mais dans tout ce contexte l’enquête progresse malgré tout. Le parquet parle de quelques jours voire de quelques heures avant de procéder à une arrestation", explique notre journaliste Julien Crête dans le RTLINFO 13H. "Après la diffusion des images vendredi, plusieurs éléments ont été enquêtés durant le week-end. Nous avons effectué plusieurs perquisitions. La police judiciaire fédérale a continué l’enquête. Ils ont aussi interpellé plusieurs personnes en tant que témoins et suspects donc plusieurs auditions ont eu lieu et sont même toujours en cours. L’enquête avance, l’enquête suit son cours" , a précisé Ine Van Wynmersch, magistrat de presse.


La famille de Marina, la victime, témoignent

Depuis lors, Marina, la victime, mère de deux enfants, a été plongée dans le coma et les médecins devraient informer sa famille sur l'état exact de ses blessures. Son mari, Frank, avait témoigné sa détresse dans les médias: "C'est terrible de voir mon éposue dans cet état", avait-il confié. Ses enfants avaient également décrit le choc émotionnel et en particulier son fils, Dimitri, qui est arrivé juste après les faits et avait tenté d'aider sa mère, dont le visage brûlait atrocement.

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