La filiale de la SNCB Eurostation a fait part ce mercredi de son intention de licencier 40 des 172 personnes qu'elle emploie.
Le conseil d'administration d'Eurostation a annoncé ce mercredi son intention de procéder à un licenciement collectif d'une partie de son personnel en raison d'une baisse sensible de son chiffre d'affaires, un recul "qui s'accentuera au cours des prochaines années vu la diminution du nombre de missions ainsi que des prestations dans le cadre de projets immobiliers", a précisé la société, filiale de la SNCB. Une quarantaine d'emplois sur les 172 que compte l'entreprise, sont menacés.
Créée en 1992, Eurostation est une filiale de la SNCB, spécialisée dans l'étude, le développement, la réalisation et le maintien en l'état des gares ferroviaires, des terminaux TGV et des projets liés aux chemins de fer au sens le plus large du terme.
Elle est notamment impliquée dans le projet Diabolo, le musée du train et la rénovation des gares de Gand, Malines, Roulers et Courtrai. "Au cours des dernières années, la société - qui emploie principalement dse ingénieurs et des architectes - était en légère croissance et des tas de projets étaient lancés", a expliqué Geert Van Haverbeke (SETCa). "Mais les économies imposées à la SNCB ont mis un terme à cette situation", a ajouté le représentant du syndicat socialiste. Une première rencontre entre direction et syndicats est prévue mercredi prochain dans le cadre de la phase 1 de la loi Renault.
Le SETCa a déjà annoncé qu'il allait tenter de réduire au maximum les licenciements, par le biais notamment de reclassement au sein du groupe SNCB. Equivalent francophone d'Eurostation, Eurogare, elle, n'est pas concernée par la restructuration.