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La Belgique est la risée de l'Europe en matière d'énergies renouvelables: la preuve

La Belgique est la risée de l'Europe en matière d'énergies renouvelables: la preuve
 
 

Un directeur de l'Agence internationale de l'énergie (AIE) l'annonçait il y a quelques jours: "les énergies renouvelables seront la première source énergétique en 2030". D'ici 2020, la Belgique s'est d'ailleurs engagée à ce que les énergies renouvelables représentent au moins 13% de sa consommation finale brute d'énergie.

Nous étions à moins de 2% en 2005, 6,8% en 2012, et à seulement… 7,9% en 2014. Le pire, c'est que notre pays est littéralement la risée de l'Europe en la matière. Ce lundi, le journal Le Monde publie un graphique dans lequel la Belgique arrive à la… 24ème place. Le top trois est composé de la Suède, la Finlande, et la Lettonie.
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Dans le fond du classement figurent, aux côtés de la Belgique, l'Irlande (22ème), Chypre (23ème), le Royaume-Uni (25ème), les Pays-Bas (26ème) ou encore le Luxembourg (28ème et dernier). L'Italie est 13ème, l'Espagne 14ème, la Grèce 15ème, la France est 16ème et l'Allemagne 17ème.


Des pays moins "riches" investissent davantage dans le renouvelable

Dans le classement, des pays qui affichent un produit intérieur brut (le PIB, soit la richesse créée) assez élevé au niveau Européen, comme l'Allemagne, le Royaume-Uni ou même la Belgique, se font dépasser par d'autres pays bien moins "riches" comme le Portugal (8ème), la Roumanie (9ème) ou encore la Lituanie (10ème).

Il y a un mois, les Nations unies révélaient d'ailleurs que, pour la première fois en 2015, "les investissements dans les énergies renouvelables ont été plus élevés dans les pays en développement que dans les pays développés".

En 2015, les pays en développement et émergents ont investi 156 milliards de dollars (+19% par rapport à 2014), la Chine représentant les deux tiers de ce montant. Parmi les pays développés (130 milliards investis, -8%), l'Europe affiche une nette baisse (-21%) avec 48 milliards dépensés en 2015. Une croissance faible et des politiques de soutien aux énergies renouvelables moins favorables expliquent cette tendance.


 

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