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Son oncologue lui prédit entre 2 et 20 ans: Gilles développe alors une incroyable philosophie, le profitivisme

"La vie te donne un cactus, tu n'es pas obligé de t'asseoir dessus", voilà une phrase qui plaît à Gilles, un sportif de 35 ans atteint d'une forme rare du cancer du pancréas. Le Bruxellois a décidé que sa vie serait synonyme de lumière, malgré la présence de la maladie.

Gilles, 35 ans, est passionné de sport et de vélo. En décembre 2020, il apprend être atteint d'une forme rare de cancer du pancréas. "Des douleurs sont apparues, comme des pancréatites, décrit-il. Elles ont commencé dans le dos, j'avais l'impression que quelqu'un voulait arracher ma colonne vertébrale, puis 48 heures après, ça disparaissait".

Puis, des examens révèlent un cancer au niveau du pancréas et une douzaine de métastases sur le foie. Une ablation du foie est impossible. Gilles se résigne à accepter la maladie et à prendre cela comme une occasion personnelle d'y trouver un sens. "Même si cela peut surprendre, ma maladie, je la vois comme une opportunité de grandir, inspirer et devenir une nouvelle belle personne", dit-il. Avec le temps, il a développé une philosophie de vie: le profitivisme, un mix entre le fait de profiter et d'être positif. 

C'est ainsi que Gilles se fixe des objectifs sportifs lors desquels il prend énormément de plaisir. "C'est un rêve qui me pousse à aller de l'avant", explique Gilles, qui veut que sa vie soit aussi lumineuse que possible. "Ca ne sert à rien de se punir deux fois en s'apitoyant sur son sort et en étant négatif. Il y a cette punition, essayons de trouver du positif là où il y en a, car il y en a".

Jean-Michel Zecca s'est dit "bluffé" par le témoignage de Gilles, qui est toujours en traitement. A la fin de son témoignage, il lui a demandé de devenir le parrain de l'édition 2024 des cyclos du cœur. Ce que Gilles a accepté.


 

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