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Pourquoi la Flandre bloque-t-elle le plan national Climat? La réponse d'Alain Maron 

Alain Maron, ministre bruxellois de l’Environnement, était l’invité de Frédéric Delfosse à 7h50 ce matin sur bel RTL. Il était présent en tant que Président de la Commission nationale Climat. Il est chargé de tenter de mettre d’accord les différentes régions du pays, ainsi que le fédéral, pour avoir des ambitions climatiques et répondre aux exigences européennes. Mais ce n’est pas très concluant pour l’instant…

"Le point positif, c’est que la Wallonie, Bruxelles et l’état fédéral se sont bien engagés sur des objectifs et des mesures pour atteindre une réduction significative de nos émissions de gaz à effet de serre pour limiter le dérèglement climatique. La Flandre a mis sur la table un paquet de mesures et un plan largement en-deçà des objectifs puisque la Belgique doit faire -47% de ses émissions d'ici 2030, par rapport à 2005. On a déjà fait une partie du chemin, je vous rassure. Et la Flandre dit : 'Non non non, nous, on ne veut pas aller à 47 mai à -40%. Nous refusons, quelque part, de prendre notre part'. Et donc, ce problème-là doit être résolu avant que nous introduisions auprès de l'Europe notre plan national, puisque c'est bien un plan national, mais qui est la somme des efforts des régions et du fédéral auprès de l'Union européenne"

Les négociations vont se poursuivre puisque le plan ne sera pas remis à la date butoir du 30 juin comme ça aurait dû être le cas. A-t-on encore un espoir d'obtenir un accord avec la Flandre ? 

"Il devra y avoir moyen de s'entendre, nous devrons introduire un plan national à l'Union européenne, donc il devra rencontrer les objectifs auxquels nous nous sommes engagés auprès de l'Europe, mais aussi dans le cadre des accords de Paris. Et pourquoi on s'est engagés à cela ? Et bien parce que les effets du dérèglement climatique, c'est délétère, et que, en fait, les efforts et les mesures sont des mesures qui sont positives : aider les gens à mieux isoler leur maison, aider les entreprises à consommer moins d'énergie, aider à être moins dépendant de la facture énergétique, offrir plus de transports en commun et de choix de mobilité, c'est positif, et c'est ça ces mesures. Je pense qu'au niveau de la Flandre, certains le comprennent, y compris dans les milieux économiques, mais pas tout le monde. Et du reste, les négociations se sont poursuivies, il y a encore eu des réunions entre tous les experts de toutes les régions et de toutes les entités hier, et il y en aura encore la semaine prochaine. Et je constate que la Flandre est autour de la table des discussions et que parfois, ça vaut la peine de taper du poing sur la table"
 

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Commentaires

4 commentaires

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  • Je le redis, ce pays devient un vrais foutoir ; les partis ne sont d'accord que sur une chose; pomper du fric et l'empocher.

    Jacki Collard
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  • C'est pourtant simple de diminuer ses émissions de CO2, il suffit de délocalisé toute l'industrie polluante en Inde où en Chine comme en Wallonie la pollution à simplement déménager.

    José Docquier
     Répondre
  • Parler de Belgique devient de plus en plus rare . Trop souvent nous ne parlons plus que de Flandre , Wallonie ou Bruxelles quand ce n'est pas Wallonie /Bruxelles . Le problème pour moi reste que la bonne gestion est en Flandre et le reste du blabla et objectif jamais atteint ;

    Philibert Bernard
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  • Encore un écolo borné....buiten

    Alain Schmit
     Répondre