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Vous les connaissez certainement et il y a fort à parier qu'ils vous énervent : les centristes. Ces automobilistes qui restent sur la bande du milieu sur l'autoroute malgré l'oblication du code de la route de se rabattre à droite dès que possible.
Notre équipe a suivi une patrouille de police à la recherche de ces fautifs. Une camionnette est repérée. "Ça fait trois kilomètres qu'il est au milieu", constate Francis Van de Kerckhoven, le chef du poste de circulation de Daussoulx. La camionnette a dépassé une voiture, mais ne s'est pas rabattue par la suite.
"C'est vrai que je suis resté fort longtemps au centre et après réflexion, je me suis rendu compte que j'étais trop sur la bande du milieu et j'aurais dû me rabattre", admet le conducteur.
"Le phénomène du centrisme a surtout un impact sur la fluidité du trafic", explique Francis Van de Kerckhoven. "Le centriste est un peu comme un obstacle mobile. Si on veut le dépasser, on est obligé d'aller sur la troisième bande, c'est un inconfort pour tous les usagers".
Les centristes s'exposent à des amendes pouvant atteindre 116 euros. Depuis 2018, 2900 à 3700 procès-verbaux sont dressés par an pour cette infraction.
Ces centristes sont une plaie ainsi que les véhicules qui se portent à votre hauteur et qui mettent plusieurs kilomètres pour vous dépasser.
Jean-Luc Rolland