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Le plan Good Move divise au Parti socialiste, le PTB ne sait plus trop s'il est un Parti communiste et Défi n'apprécie pas beaucoup une des dernières campagnes d'Amnesty International.
Cette semaine, il y a du mouvement à Bruxelles, du "Good Move". La campagne dans la capitale s’emballe autour du grand plan de mobilité appelé Good Move. Hier, Ahmed Laaouej, la tête de liste PS pour la région bruxelloise, candidat ministre-président, le possible patron en clair, a lancé un pavé dans les embouteillages sur LN24: "Il faut revoir complètement le plan Good Move."
Le plan Good Move, c'est terminé donc? Un autre socialiste, le bourgmestre de Bruxelles Philippe Close temporise au micro de BX1: "Good Move, ce n’est pas une politique anti-voiture, moi je dis toujours au gens si vous prenez votre voiture, pas de problème, mais vous devez la mettre au parking. Sur le fondement de Good Move sur la sécurité routière et l’apaisement des quartiers oui, je l’assume."
Sujet sensible. Vous imaginez bien que dans les autres partis, ça ricane. Rajae Maouane, co-présidente – Ecolo dans "Café politique": "Moi, ça me fait un peu doucement rigoler parce qu’aujourd’hui, ils sont en campagne électorale et qu’ils ont les pépettes, les chocottes parce qu’ils se font un critiquer là-dessus. Ils ont beau le dire en campagne électorale, j’ai hâte de voir les accords de majorité après. Il n’y a aucun parti qui va arrêter Good Move. Aucun."
Raoul Hedebouw, pas communiste?
Le PTB, c’est communiste ou pas communiste? Ces dernières semaines, ce n’était pas si évident. Raoul Hedebouw, président du PTB, dans notre Pyjama Partis: "Non, mais je n'aime pas communiste. Ça fait référence à tout ce que l’on a fait en Chine en Union Soviétique, etc… Je préfère le vrai socialisme, le socialisme 2.0."
Peter Mertens, secrétaire général du PTB, ne tenait pas le même discours dans le Bel RTL matin: "Vous êtes communiste?" "Oui, oui. On s’appelle le parti marxiste évidemment." "Vous le confirmez, vous êtes communiste et fier de l'être?" "Absolument."
Campagne d'Amnesty
Pour terminer ce carnet de campagne, une campagne, forcément, mais signée Amnesty International. Une page dans les journaux. Une vidéo avec des présidents en pâte à modeler. Au-delà de cette intéressante imitation. Amnesty International veut pointer une incohérence ou une position qui pourrait évoluer comme celle de Défi.
Mais François De Smet, le président, n'a pas apprécié: "Désolé, assimiler neutralité et discrimination est irresponsable."
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