Le pilote italien de MotoGP Valentino Rossi a confirmé mardi qu'il participerait la semaine prochaine au dernier Grand Prix de la saison à Valence, remerciant les nombreux soutiens parvenus en Italie après sa sanction pour un accrochage avec Marc Marquez.
Valentino Rossi, qui est resté très discret depuis qu'il a quitté la Malaisie, a publié un message destiné à ses fans via les réseaux sociaux Facebook et Twitter. "Merci à tous pour votre support fantastique. Vous lire m'a aidé à surmonter mes sentiments amers et de révolte. A partir d'aujourd'hui je me mets au travail pour Valence".
Trouvant la sanction "injuste", Rossi avait menacé de ne pas participer à la dernière course. Dans le message destiné à ses supporters, il confirme finalement qu'il sera présent à Valence.
En situation délicate
Sanctionné après un accrochage avec Marc Marquez lors de la dernière course à Sepang, Valentino Rossi devra s'élancer du fond de la grille de départ pour la dernière manche du championnat du monde MotoGP où il lutte pour le titre face à son équipier Jorge Lorenzo. Une sanction qui le place en situation délicate, même s'il dispose de 7 points d'avance sur le Majorquin.
Par ailleurs, Rossi réfute l'hypothèse selon laquelle Marc Marquez est tombé parce qu'il lui a donné un coup de genou. Selon plusieurs images et en fonction des angles de vue, il semble plutôt que c'est Marquez qui est venu appuyer son casque sur le genou de Rossi, qui a ensuite fait un mouvement pour écarter le pilote espagnol. "Selon moi, la décision prise à mon encontre est injuste car Marquez a atteint son objectif. Sa mission est remplie puisqu'il est en train de me faire perdre le championnat", avait déploré Rossi.
L'Italie a pris fait et cause pour son champion
De très nombreux anonymes mais aussi beaucoup de sportifs et de personnalités italiennes ont apporté leur soutien au "Dottore". "Une pensée pour Valentino Rossi: j'espère qu'il sera champion du monde", a ainsi écrit Roberto Mancini, l'entraîneur de l'Inter Milan.
"On peut discuter du geste de Rossi mais vous n'avez pas ressenti une certaine fierté et un certain plaisir en voyant ça ? Moi, si", a estimé le rugbyman Mirco Bergamasco.
Et selon les médias italiens, même le chef du gouvernement italien, Matteo Renzi, actuellement en tournée en Amérique latine, a pris parti pour Rossi, en lui passant un coup de téléphone lundi soir.
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