Explosion sur le site de GSK à Rixensart: le technicien décédé, 24 ans, n'intervenait pas sur la chaudière

Le technicien de production grièvement blessé, mardi après-midi sur le site de GlaxoSmithKline (GSK) à Rixensart (Brabant wallon), est décédé dans la soirée à l'hôpital, a indiqué le porte-parole de l'entreprise.

Le technicien de production wavrien décédé mardi soir des suites de l'explosion d'une chaudière sur le site de GlaxoSmithKline (GSK) à Rixensart (Brabant wallon), n'intervenait pas lorsque l'accident est survenu. "Il est passé à ce moment à proximité du local dont la porte a été soufflée", précise mercredi un responsable de l'entreprise. L'explosion d'une chaudière à mazout est à l'origine d'un accident survenu mardi peu avant 16h50 sur le site rixensartois de GSK. "Pour une raison encore indéterminée, l'une des chaudières se trouvant dans un local situé à l'extérieur des bâtiments de production a explosé", explique un porte-parole de GSK. "Personne n'intervenait sur la chaudière incriminée lorsque celle-ci a explosé."


Une cellule psychologique mise en place

La porte du local a été soufflée et de nombreux débris ont été projetés, blessant très grièvement un technicien de production qui passait à proximité. La victime a été transportée mardi soir à la clinique Saint-Pierre à Ottignies, où elle est décédée des suites de ses blessures. Il s'agit d'un jeune homme âgé de 24 ans, domicilié à Bierges (Wavre), qui travaillait chez GSK depuis un an et demi. Trois autres membres du personnel en état de choc ont été soignés à l'infirmerie du site rixensartois. Un bâtiment vide situé à proximité a subi quelques dégâts à la suite de l'explosion. Tandis que les drapeaux sont en berne sur le site de l'entreprise GSK, l'auditorat du travail de Nivelles y a ordonné mercredi matin les premières investigations afin de déterminer les causes de l'accident et les responsabilités. Des équipes médicales et psychologiques internes et externes à l'entreprise pharmaceutique ont été mises à la disposition du personnel et de la famille de la victime. 

Photo envoyée par notre témoin


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