La cloche a sonné pour la première fois depuis deux mois ce matin; C'est la rentrée des classes pour les enfants aujourd'hui et dans les jours qui viennent. 850.000 élèves reprennent le chemin de l'école. C'était notamment le cas à Assesse, en province de Namur, ce matin, dans une école qui mise sur l'entraide entre les enseignants. Sébastien Prophète et Ghislain Federspiel s'y sont rendus pour le RTL info 13 heures.
Dernier câlin du matin avec ses parents avant de rejoindre les bancs de l'école... Les plus grands réconfortent les plus jeunes et sur les visages de ces enfants, on peut voir des sourires de satisfaction, même si certains regrettent déjà les deux mois qui viennent de s'écouler.
"J'avais pas envie de rentrer, confesse un enfant. Je n'aime pas trop l'école". Mais d'autres sont plus enthousiastes: "Contente quand même de rentrer pour voir mes copains", nuance une fillette, mais le travail, pas super contente", avoue-t-elle malgré tout. "On va apprendre plein de nouvelles choses pour plus tard", dit un troisième, visiblement motivé par cette rentrée scolaire.
Les parents sont également un peu stressés, à l'image de Nathalie Bauffe, maman d'un petit Romain: "C'est toujours un peu le stress de voir dans quelle classe ils vont être, et avec quelle institutrice", dit-elle.
Sur les joues de certains enfants, les larmes coulent. Comme Maxence qui entre en 1e primaire et que son papa doit rassurer. "J'espère que ça ira. Il retrouve ses copains de l'année passée donc j'espère que tout se passera bien", explique son papa, Vincent Roland.
Les 286 élèves de maternelle et de primaire découvrent aujourd'hui une école rénovée: une nouvelle structure remplace désormais quatre modules préfabriqués.
La méthode Professor
Cette école teste également depuis deux ans la méthode appelée "Professor". Le principe est d'inciter les enseignants à collaborer. Ils se réunissent chaque semaine, échangent, et déterminent les actions à mener pour améliorer leurs cours.
"Avant, à la salle des profs, on parlait de beaucoup de choses mais on n'allait pas spécialement jusqu'au bout. Et là, de se mettre devant le tableau, se mettre toutes d'accord sur un objectif, de prévoir des actions, etc., c'est plus précis donc on va jusqu'au bout", explique Florine Hosselet, institutrice à l'école Saint Martin d'Assesse.
Réconforté par son institutrice, Maxence a retrouvé son sourire et pris ses marques, entouré de ses petits camarades.
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