La Flandre occidentale est située juste à côté du Hainaut. Mais si dans la province hennuyère, le taux de chômage dépasse les 15%, de l'autre côté de la frontière linguistique, il atteint un niveau plancher: à peine 4%. Le moteur économique de cette province tourne à plein régime. Et les employeurs ont besoin de nouveaux employés et ouvriers pour suivre la cadence, ceci dans des domaines aussi variés que l'alimentaire, le textile, l’imprimerie ou encore la logistique.
Nos confrères du journal Nord-Eclair ont été à la rencontre de Céline Saelens, responsable de l’agence de recrutement de Courtrai. Elle insiste: sa province recrute. Beaucoup. Et vite. Il y a urgence. À tel point que les patrons sont moins exigeant, notamment sur le facteur linguistique.
La connaissance du néerlandais n'est pas requise pour postuler. "Dites-le bien à vos lecteurs. Mettez-le en titre, s’il vous plaît", a même supplié la recruteuse à nos confrères de Nord-Eclair. "Peu importe le C.V. ou le diplôme, excepté pour des postes plus techniques évidemment, c’est la motivation qui compte, l’impression que le candidat laisse", a renchéri Céline Saelens. Et, surtout, peu importe que le candidat soit flamand ou wallon: "On ne fait pas de différence", assure la responsable de Forum Jobs.
Si vous recherchez un emploi, vous savez donc ce qu'il vous reste à faire.
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