Le bilan de la catastrophe aérienne en France fait état de 150 morts, parmi lesquels un ressortissant belge. Christian Driessens, était un homme d'affaires de 59 ans. D'origine liégeoise, il vivait à Barcelone. Le frère et la nièce, directement touchés cette tragédie, témoignent.
Parfois, on se demande pourquoi regarder les infos en continu. Comme si le frère ou le parrain allait apparaitre rassurant. Dans cette histoire, Claude, est le frère ainé. Son jeune frère, Christian, vivait en Espagne et prenait l'avion toutes les semaines comme certains prennent le métro: "J'en avais déjà parlé avec lui et il me disait que c'était le système le plus sûr pour voyager. Voilà le résultat. Quand on voit des accidents à la télévision, on se dit que c’est triste pour les gens. Mais quand ça vous touche directement, je peux vous dire que c’est quelque chose d’horrible!"
"On a eu le fol espoir"
Christian allait fêter ses 60 ans. Il laisse une épouse catalane, trois enfants et une grande famille de voyageurs malgré tout très soudée. Sandrine Driessens, filleule de Christian Driessens, témoigne: "On a eu le fol espoir. Vous savez le nombre de films catastrophes qu’on voit et il y a toujours des survivants, surtout dans les films américains. Là, j’ai vu dans le journal qu’il n’y avait que des morceaux."
Une fête qui n'aura jamais lieu
Son anniversaire, c’est le 5 mai. Il aurait eu 60 ans. "Je voulais lui faire la surprise de me rendre à la fête de son anniversaire. Ça ne sera pas faisable", conclut Claude. Ils ont encore beaucoup de questions. Pourquoi cet avion a-t-il accéléré sa descente ? Pourquoi aucun appel à l’aide de la part des pilotes ? Ils fondent beaucoup d’espoir dans l’enquête, mais aucune de ses réponses ne consolera leur chagrin.
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