C'est aujourd'hui la rentrée académique à l'université et dans les hautes écoles pour 210.000 jeunes. On constate que les filières scientifiques ont de plus en plus la cote auprès des étudiants. Reportage de Frédéric Delfosse et Marc Evrard.
Devant la faculté de philosophie et lettres, c’est un peu la débrouille ce lundi. Même si le choix de ce qui peut décider de votre avenir reste un moment particulier. "Il y en a qui doutent, mais quand ils arrivent ici, ils sont quand même décidés. Sinon il y en a quelques-uns qui vont se renseigner au bureau d’informations sur les études", raconte une employée de l'université de Liège.
210.000 jeunes retournent aujourd’hui dans les auditoires. Ceux des ingénieurs seront bien remplis cette année tant à l’université que pour les ingénieurs industriels. "D’ores et déjà, aujourd’hui la rentrée chez les ingénieurs sera bonne", se félicite Albert Corhay, recteur de l’université de Liège.
"Dans le technique, on se réjouit parce que l’année passée était une année d’explosion, et là on se maintient très bien", déclare Alexandre Lopez, directeur-président d'Helmo.
La tendance est là mais n’est pas encore suffisante par rapport aux besoins du marché
Aujourd’hui, sur 10 étudiants en supérieur en Fédération-Wallonie-Bruxelles, 4 sont inscrits dans une université, 4 autres fréquentent une autre école. Les 2 restants suivront des formations en promotion sociale ou en école des arts. Autre filière à succès, les langues, avec toutefois la difficulté d’adapter les horaires.
"Nous essayons de montrer que ces filières sciences exactes, sciences naturelles, ne débouchent pas que sur la recherche. Il y a également des emplois qui sont derrière", affirme le recteur de l’université de Liège.
"La tendance est là mais n’est pas encore suffisante par rapport aux besoins du marché. En tout cas, il y a une prise de conscience qu’on y trouve du boulot", analyse Alexandre Lopez.
Il y aura aussi du boulot pour les futurs infirmiers et infirmières. L’affluence est toujours aussi grande dans les auditoires, malgré le passage de trois à quatre années d’études.
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