L'aide juridique nouvelle version existe depuis un an. Les personnes qui ont de faible revenu doivent payer un acompte de 50 € par procédure contre zéro auparavant. Objectif: éviter les procédures judiciaires abusives.
Pour les associations, cette réforme fragilise un peu plus les plus fragiles. Aurore Lebeau est présidente du Syndicat des Avocats pour la Démocratie, elle répond aux questions de Bernard Lobet pour Bel RTL.
L'aide juridique n'est "certainement pas plus accessible" selon elle. "Il y a déjà ces coûts qui sont imposés aux personnes qui ont des revenus précaires. Surtout quand il y a des procédures qui se multiplient: divorce, pension alimentaire… ces coûts deviennent plus difficilement tenables." explique-t-elle.
"D'autre part, on demande une preuve négative. La preuve que la personne n'a pas de revenu. Parfois on leur demande d'aller au chômage, à la mutuelle, au CPAS pour avoir la preuve qu'ils n'ont pas de revenu. Ce sont les personnes qui, on le sait sont dans les conditions, qui ne parviennent pas à obtenir ces documents ou qui arrivent à les obtenir mais avec un retard d'un mois ou deux…" précise Aurore Lebeau.
Vos commentaires