Louis Michel, ministre d'Etat et député européen (MR), était l'invité de la rédaction de Bel RTL ce matin. Au sujet des réfugiés arrivés en Belgique, il a indiqué qu'ils apportaient "une énergie vitale, une intelligence, une contribution à terme qui n'est absolument pas négligeable".
Louis Michel répondait aux questions de Martin Buxant ce matin sur Bel RTL. Il a évoqué l'opportunité pour la Belgique que représentent ces milliers de réfugiés arrivé sur le territoire.
Martin Buxant: Est-ce que c'est une chance ou un handicap d'avoir autant de réfugiés qui arrivent sur le sol belge?
Louis Michel: A terme, cela n'est certainement pas un handicap. Je pense que les personnes qui prennent leur destin en main, qui veulent fuire la violence, qui veulent fuir les drame qu'ils connaissent au quotidien, qui veulent fuir les peurs et la dictature.
Martin Buxant: Pour l'économie belge, cela peut être un nouveau souffle?
Louis Michel: Je pense que ceux qui font cela sont parmi les meilleurs de ces peuples-là et donc ils apportent une énergie vitale, une intelligence, une contribution à terme qui n'est absolument pas négligeable.
Martin Buxant: Et est-ce que les Belges qui bombardent l'Irak doivent s'attaquer à l'Etat Islamique en Syrie?
Louis Michel: En tous les cas, moi je le dis depuis très longtemps que le problème du fondamentalisme, notamment en Afrique et de l'Etat Islamique, moi je pense que, on ne le règlera pas en négociant avec ces gens-là. On ne sait pas négocier avec ces gens-là. Ce ne sont pas des interlocuteurs. Je pense qu'on aurait peut-être dû en Syrie aider les rebelles beaucoup plus. Moi j'étais favorable à ce qu'on puisse les armer, parce que maintenant, on a deux problèmes qui sont de vrais dilemmes. Est-ce que l'on va travailler avec Poutine contre les Islamistes?
Martin Buxant: On doit parler avec le président syrien, Bachar Al- Assad?
Louis Michel: Je suis plutôt d'avis de Obama et de François Hollande. Il est difficile de parler avec lui. Maintenant, attendons de voir comment la diplomatie va se développer. En tous les cas là où je plaide de travailler avec Poutine, c'est pour mettre un terme aux exactions de ces barbares.
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