C’est ce que nous apprend le sondage réalisé par iVOX pour RTL auprès des électeurs socialistes. 64,5% d’entre eux déclarent que les affaires de ces derniers mois (Publifin, ISPPC et Samusocial) pourraient avoir une influence sur leur choix de vote aux prochaines élections communales ou fédérales.
Pour 27,9% d’entre-eux, au contraire, ces affaire n’influenceront pas leur choix. 6,5% n’en a "aucune idée" et 1,2% ne voit pas de quelles affaires on parle…
Ce sondage a été réalisé entre hier vendredi 9 juin et ce samedi 10 juin 2017 auprès d’un échantillon représentatif de 800 francophones qui ont voté pour le PS lors des élections communales en 2012 ou fédérales en 2014. La marge d'erreur est 3,39%.
Plus on suit la politique, plus les affaires laisseront des traces
Ce sondage nous apprend également que ce sont plus les hommes (69,2%) que les femmes (59%) pour qui ces affaires auront une influence sur leurs futurs votes. Les électeurs PS les plus "fidèles" sont les plus de 55 ans, avec 31,9% pour qui les affaires n’auront pas d’influence.
Le niveau d’étude joue également. Les diplômés d’études supérieures sont plus (69,9%) à déclarer que ces scandales influenceront leurs prochains votes, contre 61,5% pour ceux qui ont uniquement un diplôme de secondaire.
Enfin, plus les répondant suivent de près la politique, plus ces affaires auront de l’influence : pour 74% de ceux qui la suivent "de près", pour 69% de ceux qui sont au courant des principales infos, et pour seulement 31,1% de ceux qui ne suivent pas du tout les informations sur la politique.
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