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Attentats de Paris:"Au moment de la tuerie, il y avait 6 militaires postés devant le Bataclan"

Georges Dallemagne, député CDH de la commission attentat, était l'invité de la rédaction de Bel RTL ce matin. Il répondait aux questions de notre journaliste Antonio Solimando et revenait sur les conclusions émises par la commission d'enquête parlementaire française, au sujet des attentats de Paris du 13 novembre.

Alors que la commission d'enquête parlementaire française présente ses conclusions ce mardi sur les attentats de Paris du 13 novembre, Georges Dallemagne, député CDH et membre de la commission belge explique que les autorités françaises se sont retrouvés face à de grosses difficultés. En effet, lors de l'attaque du Bataclan, non seulement la gendarmerie était sur place mais 6 militaires étaient postés devant la salle de concert. 

Georges Dallemagne: "Les Français arrivent avec leurs conclusions maintenant. C'est normal, ils ont commencé leur commission d'enquête 4 mois avant nous. Ils vont faire toute une série de recommandations. Il y a toute une série qui concerne la manière dont eux-mêmes se sont organisés. En France aussi, ils ont eu de grosses difficultés. On sait que la gendarmerie n'est pas intervenue alors qu'elle était présente sur place. On sait que la force sentinelle, c'est-à-dire qu'il y avait 6 militaires en arme devant le Bataclan, n'est pas intervenue au moment où le carnage se produisait au Bataclan".

Antonio Solimando: "Il y avait 6 militaires devant le Bataclan au moment de la tuerie?"

Georges Dallemagne: "Oui, c'est la force sentinelle. Ils ont estimé qu'ils ne devaient pas intervenir parce que leurs règles d'engagement ne prévoyaient pas qu'ils devaient intervenir pendant le carnage et que leurs règles prévoyaient qu'ils ne pouvaient que se protéger eux-mêmes, ce qui est tout à fait incroyable". 

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