(Belga) Les membres de la PJF de Bruges, le chef d'enquête, et un membre du labo ont été entendus mardi matin devant la cour d'assises du Hainaut au procès de Bernard Wesphael. Au total, 21 traces ont été relevées dans la chambre par les équipes, qui ont terminé leur travail à 6h30 le 1er novembre. Pour la famille, les images projetées à l'audience "confirment la thèse d'une dispute".
Les premières photos ont été diffusées lors de l'audience de mardi, montrant l'intérieur de la chambre 602 de l'hôtel Mondo à Ostende, où Véronique Pirotton a été retrouvée morte le 31 octobre 2013. On y voit la victime allongée sur le dos dans la salle de bains, vêtue uniquement d'un polo noir, avec les pieds qui dépassent vers le hall d'entrée de la chambre. Dans celle-ci, le désordre règne et sur le lit, la couette est "en boule". Interrogé par le président sur la position de cette dernière, Bernard Wesphael ne donne pas d'explications, se contentant de dire qu'il s'est allongé sur le lit, habillé, au-dessus de la couette et qu'il a fait une sieste. "Je l'ai peut-être bougée en me levant pour aller voir après mon épouse dans la salle de bains", a répondu l'accusé. Du Sipralexa 20mg (un antidépresseur ndlr), une bouteille de vin entamée, des taches sur le lit, ainsi qu'un griffe sur l'armoire à l'entrée de la chambre figurent notamment parmi les traces relevées. Pour la sœur de la victime, qui a baissé la tête au moment de la projection du visage de Véronique Pirotton, "le désordre dans la chambre ne fait que confirmer ce que je pense, à savoir une dispute qui a mal tourné. L'histoire de la sieste ne tient pas la route". C'est la première fois qu'elle découvrait les photos. "On n'est jamais préparé à ça. Mais cela permet de mettre des images sur les scènes du dossier." Après une interruption, l'audience a repris peu avant 11h00 avec des questions des parties aux témoins. (Belga)
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