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Steven (Top Chef) : "J'ouvre mon restaurant dans un mois !"

Steven (Top Chef) : "J'ouvre mon restaurant dans un mois !"
 
 

Hier soir, Steven a quitté "Top Chef" aux portes de la finale. Le candidat sort heureux de l'aventure, avec toutes les réponses aux questions qu'il se posait sur la cuisine.

Vous étiez très ému au moment du verdict. Etre éliminé aux portes de la finale, est-ce la pire des places ? C'est un peu "la pire" des places car tu es en bas du podium et tu n'es monté sur aucune marche. Donc oui, ça peut être la pire des places mais pas forcément car je pense qu'il y en a plus d'un qui aurait signé d'avance pour être quatrième. Moi également. Je m'étais fixé d'arriver dans les 8, être quatrième, c'est parfait ! Avant de partir, vous avez dit aux chefs "à bientôt", où en êtes-vous aujourd'hui dans la cuisine ? J'ouvre mon restaurant dans un mois, vers la mi-mai, dans le centre de Lille. C'est top ! J'ai de beaux projets qui arrivent. En gros, je leur donnais rendez-vous pour venir manger chez moi d'ici peu (rires). "Top Chef" vous a réellement convaincu que la cuisine, c'est votre vie ? Oui, bien sûr ! Ca a conforté cette position. Je me posais beaucoup de questions et j'ai eu la totalité de mes réponses pendant ce concours. Ca a donc été une super expérience, en tous points ! Vous êtiez celui qui exprimait le plus ses émotions, vous avez eu quelques coups de mou... Qu'est-ce qui vous reboostait ? C'est vrai qu'il y a eu un premier coup de mou sur la nacelle à Bruxelles où je craque à la fin parce que je suis très déçu... En fait, ce ne sont pas vraiment des coups de mou, ce sont plutôt de grosses déceptions, de ne pas réussir à rendre des copies "parfaites". Quand tu es sur la nacelle à Bruxelles, entouré de 7 Chefs de cette renommée, tu as juste envie de rendre une copie parfaite. Ce n'est pas le cas donc je suis déçu à la fin. Ensuite, avec Etchebest, c'est pareil. Ca me tient tellement à coeur de réussir son épreuve ! Je me brûle la main avec ma casserolle, je la laisse tomber... On a eu une conversation après qui m'a fait beaucoup de bien ! Cette rencontre avec Etchebest était un super moment pour moi. En fait, vous êtes perfectionniste dans votre travail... La perfection n'existe pas mais j'essaie de faire toujours au mieux, le plus précis et le plus propre possible. Donc je suis très déçu quand je n'y arrive pas. Quand je sais que j'ai foiré, j'ai foiré mais quand je pense avoir bien fait et que ça foire, je suis très déçu ! J'aime les choses bien faites. Vous n'étiez pas toujours dans le même état d'esprit que les autres candidats, comment vous sentiez-vous dans la compétition ? Je suis vraiment venu pour un grand défi personnel. Je n'étais pas là pour passer à la télévision, pour gagner un concours... C'était une grosse remise en question. A aucun moment, je me suis dit qu'il fallait que je fasse mieux qu'un autre pour pouvoir réussir à avancer. Je fais mon petit bonhomme de chemin, j'ai ma cuisine et je l'ai amenée devant le jugement des chefs. Ils en pensent ce qu'ils veulent mais je veux surtout qu'ils soient sincères avec moi et me disent la vérité sur mes assiettes et ma conception de la cuisine. Quelle épreuve de "Top Chef" vous a le plus marqué ? Il n'y en a pas qu'une, plusieurs épreuves m'ont marqué : la nacelle à Bruxelles, le compliment du Chef Piège sur mon maquereau dans les premières émissions, l'épreuve avec Yannick Alléno, celle avec Philippe Etchebest et enfin la rencontre avec le Chef Piège dans ses propres cuisines, qui a été vraiment un très bon moment.
Pour la demi-finale, vous avez également cuisiné pour des inspecteurs du Guide Michelin. Comment avez-vous abordé cette épreuve ?
Je l'ai abordée de la même manière que si j'avais été dans mon restaurant et que j'avais servi ça à mes clients. Le Guide Michelin n'est ni plus ni moins qu'un de tes clients de demain. Ils représentent un infime pourcentage de ta clientèle de demain. C'est la globalité de ta clientèle que tu dois parvenir à satisfaire. Finalement, j'ai cuisiné comme je l'aurais fait pour n'importe qui car c'est ce que je fais, ce que j'aime faire et je ne vais pas essayer de partir dans trucs impossibles parce que c'est le Guide Michelin. N'y avait-il tout de même pas une pression supplémentaire ? Oui, bien sûr. Huit inspecteurs sont là. Ils notent ton nom sur un petit papier donc c'est clair que si c'est le genre d'épreuve où tu te plantes, ils vont rayer ton nom. S'ils ne le barrent pas, ils vont peut-être le garder et venir manger chez toi. Il y avait un réel enjeu, il ne fallait pas se foirer. Le Steven d'aujourd'hui est-il heureux ? Oui, je suis très heureux aujourd'hui et je le serai encore plus demain avec l'ouverture du restaurant ! Tout va bien mieux aujourd'hui, la vie est belle !


 

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