Tatiana Silva était invitée sur le plateau de "Salut les Terriens" samedi soir. La présentatrice météo s'est confiée sur l'histoire de sa famille. La Belge de 33 ans a parlé de la lutte de son père pour l'indépendance du Cap-Vert. Ce dernier a quitté son pays natal pour le Mozambique avant de s'installer à Bruxelles. Il a été le premier prisonnier politique et a subi des sévices, dont des chocs électriques avant d'être banni du pays. "Il était en opposition avec le gouvernement du Cap-Vert qui était les Portugais. C'est quelqu'un qui a beaucoup lutté pour ses convictions", a expliqué Tatiana Silva.
"C'était un moment très douloureux"
Mais après le divorce de ses parents, elle vivait avec sa mère qui avait des difficultés financières. Son père est retourné vivre au Cap-Vert. Mais son enfance a été heureuse jusqu'à ses 14 ans... Jusqu'à la maladie de sa maman. Atteinte d'un cancer du sein, elle est allée acheter une perruque avec elle. "Elle n'avait pas beaucoup de sous, elle avait 30 euros pour une perruque. Elle a essayé plusieurs perruques, mais il n'y avait rien qui allait. Elle me demande à ce moment-là : 'Est-ce que celle-là est pas mal?'. Je disais non mais à un moment donné, j'ai dû dire oui et c'était terrible, car elle était très coquette et c'était le moment où on est encore plus face à la maladie, mais la maladie qui se voit. Car elle est interne la maladie, les métastases, on ne les voit pas. Mais à un moment donné, on est face à miroir, on n'a plus ses sourcils, ses cils, ses cheveux. On trouve un subterfuge qui est la perruque, mais tellement bon marché que ça se voit donc ça, c'était un moment très douloureux", a ajouté la jeune femme qui a perdu sa mère à l'âge de 16 ans.
"Il y a une solitude qui est permanente"
Elle s'est retrouvée seule avec 630 euros par mois pour vivre. Cette dernière avoue ressentir un vide en elle. "Il y a une solitude qui est permanente... C'est un évènement qui reste marqué à vie", a précisé la Belge. L'ancienne Miss Belgique avoue cependant qu'elle ressent l'angoisse du manque depuis cette perte: "J'ai toujours été angoissée par le manque d'argent, de ne pas avoir un toit".
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