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Francis Lalanne visé par une enquête après son appel à "mettre l’Etat hors d’état de nuire"

Francis Lalanne convoqué par la police après son appel à "mettre l’Etat hors d’état de nuire"
 
 

Le chanteur Francis Lalanne fait l'objet d'une enquête pour "provocation à la commission d'atteintes aux intérêts fondamentaux de la Nation" après une tribune fin janvier appelant à "mettre l'Etat hors d'état de nuire", a appris l'AFP lundi auprès du parquet de Paris.

Le ministère public a confirmé les informations du Point d'après qui, à la suite d'une tribune publiée sur le site en ligne "France soir" le 22 janvier, une enquête a été ouverte cinq jours plus tard, confiée à la Brigade de répression de la délinquance aux personnes (BRDP).

Le parquet de Paris et une source proche du dossier ont confirmé à l'AFP que Francis Lalanne "a été entendu le 5 février dernier par les enquêteurs" de la BRDP, en audition libre selon la source proche.

Dans cette tribune intitulée "J'appelle", le chanteur assure qu'"il faut à présent mettre l'État hors d'état de nuire au peuple français" et demande la "destitution" du chef de l'État, Emmanuel Macron.

"J'appelle les plus hauts dignitaires de l'armée française à venir au secours du peuple et à faire cesser le trouble social et politique dont souffrent depuis trop longtemps la Nation", demande-t-il aussi.

"La criminalisation permanente des individus que nous sommes, par les structures de l'État et les médias, est constitutive de tyrannie", d'après Francis Lalanne.

"Le chef de l'État et son gouvernement s'essuient les pieds sur le Droit Républicain comme sur un paillasson" et "il faut à présent mettre en demeure les structures de l'État de faire cesser le trouble manifestement illicite infligé à la Nation par son gouvernement", d'après lui.

"Le gouvernement est en train de commettre insidieusement un coup d'État au nom de la Covid ; et s'apprête à instituer la tyrannie comme un avatar de la République, à l'insu du peuple français", argumente-t-il encore.

Francis Lalanne, plusieurs fois candidat à des élections dans le passé sous bannière écologiste, est un soutien du mouvement des "gilets jaunes". Il avait conduit une liste "Alliance jaune" lors des élections européennes de mai 2019, obtenant 0,54% des voix.


 

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