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L'Espagnol aux 22 titres du Grand Chelem, qui avait failli abandonner en quarts de finale, a annoncé son retrait lors d'une conférence de presse impromptue ce jeudi à 20h20.
Vainqueur des deux premiers Majeurs de l'année (Open d'Australie et Roland-Garros), il souffre d'une déchirure abdominale de sept millimètres de longueur.
Je ne peux pas gagner deux matchs de plus
"J'ai une déchirure abdominale. On a discuté toute la journée sur la décision à prendre, mais ça n'a aucun sens de jouer si je veux poursuivre ma carrière", a déclaré le Majorquin, 36 ans.
"J'ai pris cette décision parce que je ne peux pas gagner deux matchs de plus. Par respect pour moi-même, je ne veux pas jouer sans être compétitif au niveau que je veux et en même temps aggraver ma blessure", a-t-il insisté.
"Si je joue, la blessure sera de pire en pire", a-t-il ajouté.
Un retour dans "3 ou 4 semaines"
Il laisse ainsi Kyrgios (ATP 40), 27 ans, accéder sans jouer à sa première finale en Grand Chelem. Ce sera soit face au Serbe Novak Djokovic, soit face au Britannique Cameron Norrie, tombeur de David Goffin en quarts de finale.
Il estime qu'il ne sera pas guéri avant "3 ou 4 semaines", ce qui ne devrait pas modifier ses plans en matière de tournois.
L'Espagnol, 4e mondial et double lauréat (2008 et 2010) du tournoi londonien, a passé des examens jeudi matin après son succès difficile la veille en quart de finale face à l'Américain Taylor Fritz 3-6, 7-5, 3-6, 7-5, 7-6 (10/4). Pendant ce match, de vives douleurs avaient fait leur apparitions, mais l'Espagnol a refusé d'abandonner. Il ne regrette pas cette décision.
"La décision était bonne parce que j'ai fini le match et en plus j'ai gagné. Je ne suis pas le genre de personnes qui regarde en arrière après avoir pris une décision. On apprend de ses erreurs, j'essaie de ne pas les répéter, mais je ne voulais pas abandonner et quitter le court en plein match", a-t-il expliqué.
L'Espagnol a été vu avec des sortes de sparadraps sur le ventre pendant son match contre Fritz. Il était en lice pour réaliser le Grand Chelem sur une année calendaire, ce qu'aucun joueur masculin n'a encore réussi à faire.