Partager:
Novak Djokovic a surmonté un énorme coup de fatigue pour battre vendredi Daniil Medvedev dans un match sans enjeu des Masters de Turin, à la veille d'une demi-finale pour laquelle il était qualifié quoi qu'il arrive: "je ne peux pas calculer", a-t-il expliqué.
"Je ne peux pas calculer, je n'aime pas calculer, je ne l'ai jamais fait. Ma mentalité est tournée vers la victoire dans chaque match que je joue au moment où je le joue. Je veux gagner, sans penser à ce qui peut se passer demain", a relevé Djokovic après son bras de fer de 3h11 contre Medvedev.
Samedi, il enchaîne en effet avec une demi-finale contre Taylor Fritz qui s'est qualifié jeudi et s'est donc reposé vendredi pendant que Djokovic a mené une bataille contre le Russe et l'épuisement.
"C'était juste la fatigue liée à une bataille exténuante. Il n'y a pas de maladie, il n'y avait pas une zone particulière du corps de touchée. C'était juste un épuisement généralisé à cause des longs échanges et de la longueur du match", a-t-il affirmé en refusant d'être plus précis.
"Il y a eu beaucoup de choses différentes (dans cet épisode). Mais je ne vais pas entrer dans les détails. Je ne veux pas révéler à mes adversaires ce qu'il m'est arrivé exactement", a-t-il souligné.
"Mais physiquement, je ne suis pas inquiet, a-t-il assuré. L'inquiétude ne fait que vous priver de l'énergie vitale dont vous avez besoin. Si quelque chose arrive demain, de bien ou de mal, il faudra que je m'en préoccupe à ce moment-là. Je vais tout faire avec mon physio, mon équipe, pour bien me reposer et bien récupérer. J'ai une routine et je sais ce que j'ai à faire", a encore ajouté Djokovic.