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La première chance pour les sprinteurs lundi à Turin

Après deux étapes accidentées, les sprinteurs du Tour de France recevront une première occasion d'en découdre lundi avec la troisième étape, entre Plaisance et Turin. Le peloton restera en Italie avec un départ en Emilie-Romagne et une arrivée dans le Piémont. Avec ses 230,8 km, elle est la plus longue étape de cette édition.

Trois côtes sont disséminées sur le parcours, toutes de quatrième catégorie: la côte de Tortone (1,1 km à 6,3%), dédiée à Fausto Coppi, décédé dans cette ville en 1960, la côte de Babaresco (1,5 km à 6,5%) et la côte de Sommariva Perno (3,1 km à 4,6%), dont le sommet est situé à 49,4 km de l'arrivée. Un sprint intermédiaire à Alexandrie pourrait permettre aux sprinteurs de s'échauffer après 94,3 km de course.

Selon l'architecte du parcours Thierry Gouvenou, l'étape devrait être "hyper facile à contrôler" pour les équipes de sprinteurs. "Le final se fait sur des belles routes rectilignes, bien larges. On n'a pas été chercher des difficultés, on a fait le plus plat possible pour avoir un sprint de haute volée", a expliqué Gouvenou sur le site du Tour. "Et là, on aura la première explication entre les hommes rapides du peloton. Même s'il y a des tentatives d'échappée, ce sera très difficile pour l'échappée d'aller au bout. Je pense que seul un vrai grand sprinteur pourra s'imposer à Turin."

Les organisateurs mettront pour la première fois en œuvre l'extension de la règle des trois kilomètres, qui permet à un coureur victime d'une chute ou d'un incident d'être classé dans le même temps du groupe où il se trouvait avant d'être retardé, à cinq kilomètres de l'arrivée.

Turin accueillera une arrivée du Tour pour la quatrième fois. L'Italien Francesco Bitossi s'était imposé lors de la dernière arrivée dans la ville du Piémont, en 1966.

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