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La neuvième étape du Tour de France (WorldTour), longue de 199 km, dimanche sur les chemins blancs autour de Troyes est celle de tous les dangers pour les favoris du général.
Innovation sur la Grande Boucle, les 14 secteurs de gravier blanc au programme constituent un traquenard, un mini Paris-Roubaix susceptible de balayer tous les espoirs et ambitions sur un coup de dé, une crevaison ou une chute.
"Pour nous ces chemins blancs sont une grande première. Ca a existé à l'origine du Tour de France mais sur les 60 dernières années je ne pense pas", explique le traceur du Tour, Thierry Gouvenou, à l'AFP.
Proposer des itinéraires non-asphaltés est un phénomène en vogue dans le cyclisme, épousant l'essor de la pratique du "gravel".
"Les chemins sont en montée ou en plat, il n'y a pas de partie descendante, mais ça va quand même aller vite, notamment dans le final où les six derniers secteurs s'enchaînent très vite. On se croirait sur Paris-Roubaix tellement ça enchaîne. C'est gauche-droite dans tous les sens."
Le terrain sied à merveille aux coureurs de Classiques comme Mathieu van der Poel, double vainqueur de Paris-Roubaix, et Wout van Aert.
"Un sprinteur peut gagner, les mecs des Classiques devraient se régaler, mais pour les leaders c'est une journée de stress", ajoute Gouvenou.
Tadej Pogacar "aime bien" ce genre de parcours et il l'a démontré aux Strade Bianche remportés après un raid solitaire de 81 km.
Ses trois rivaux offrent moins de références sur du gravier. Evenepoel a carrément sombré lors d'une étape gravel sur le Giro en 2021 mais il revenait alors juste de blessure. Jonas Vingegaard avait connu une sale journée lors de l'étape des pavés sur le Tour en 2022.
Départ de Troyes à 13h15 (réel à 13h35), arrivée à Troyes vers 18h00.