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La chute qui a eu lieu hier au Tour du Pays basque pose la question du danger des courses cyclistes. Les chutes peuvent souvent être très violentes, mais comment les expliquer ? L'ancien coureur professionnel, manager de l'équipe Bingoal WB et organisateur du Tour de Wallonie, Christophe Brandt, était en duplex ce midi pour apporter son analyse sur cette question.
Il explique, dans un premier temps, que l'évolution du vélo, notamment dans sa vitesse, peut avoir un impact. "C'est vrai que le matériel est devenu beaucoup plus performant qu'il y a encore quelques années. On a des vélos qui sont très rigides (...) et donc plus difficiles à conduire".
Mais selon lui, c'est surtout la pression qui joue un rôle sur ces chutes. "Oui. Je pense que l'on voit de plus en plus, sur des points importants de la course, que les équipiers se battent. Des fois, il y a peut-être un peu trop d'engouement pour un passage à 80 km de l'arrivée. (...) Je crois que les cyclistes doivent se remettre un peu en question et penser surtout à leur santé. (...) Je crois qu'il y a une prise de conscience qui doit être faite au niveau du peloton. (...) Je pense aussi que ça va mieux se passer dans les semaines à venir, car les organisateurs font beaucoup d'efforts, mais bon, on reste sur un terrain de jeu qui est la route. (...) On n'est pas sur des circuits dont on doit faire avec l'environnement dans lequel on évolue", explique-t-il.
