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Pour le député provincial hennuyer Pascal Lafosse (PS), la décision du gouvernement wallon de priver l'Hippodrome de Wallonie de subsides dès 2025 est "scandaleuse".
"Ce gouvernement, dans sa volonté de couper court à toute initiative publique, met en danger un modèle qui a fait ses preuves et est économiquement viable. Son seul défaut serait-il d'être un sport qui ne soit pas au goût de certains?", s'interroge-t-il mardi, en dénonçant "le deux poids, deux mesures" entre l'hippodrome basé à Ghlin et le circuit de Spa-Francorchamps.
Interrogée en commission du parlement régional lundi, la ministre en charge des Infrastructures sportives, Jacqueline Galant (MR), a indiqué que l'Hippodrome de Wallonie ne recevrait plus de subsides wallons dès 2025, la Région souhaitant toujours céder sa participation de 75,5% dans son capital.
"Le bilan de l'Hippodrome, dont la valeur comptable est de 2,6 millions, est largement bénéficiaire et le champ de course, au même titre que Francorchamps, contribue à la réputation internationale de la Wallonie", défend, dans un communiqué, le député provincial socialiste.
"Grâce à un investissement public considérable, il est devenu un pôle éducatif unique avec des formations dispensées par la Province de Hainaut (l'école des métiers du cheval) et la Fédération Wallonie-Bruxelles (l'école de maréchalerie)", ajoute-t-il.
Dans ce contexte, Pascal Lafosse plaide pour qu'un décret wallon organise "le retour sur la filière des courses", un mécanisme permettant à l'opérateur public un retour financier de 3% sur les paris.