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Une nouvelle version de la Super Ligue a été proposée par A22 jeudi à l'occasion d'une conférence de presse. Bern Reichart, le CEO du promoteur de la compétition, a dévoilé le projet quelques heures après l'arrêt publié par la Cour de Justice de l'Union Européenne (CJUE) déclarant contraire au droit européen le veto des fédérations internationale (FIFA) et européenne (UEFA) de football sur l'organisation de compétitions comme la Super Ligue.
"Le football est libéré du monopole de l'UEFA", a entamé Bern Reichart avant la présentation. "La CJUE a mis fin à un monopole de presque 70 ans, et aucun appel ne peut être formulé contre cette décision". La compétition, au contraire de sa première mouture, ne compterait pas de membres permanents. Les participants ne seraient choisis "au mérite, dans un système compatible avec les ligues domestiques". Un total de 64 clubs seraient divisés en trois divisions, elles-mêmes subdivisées en groupes de 8 équipes.
Une première phase verrait les équipes s'affronter en matches aller-retour avant une seconde phase à élimination directe entre les meilleures d'entre elles pour désigner les vainqueurs de chacune des trois divisions. Il a également été question d'une Super Ligue féminine organisée avec un système similaire, mais avec 32 clubs. La conférence de presse a mis l'accent sur l'importance de la promotion du football féminin. L'un des autres éléments mis en avant a été la volonté de créer une communauté de spectateurs qui pourraient suivre l'ensemble des matches gratuitement.
Bern Reichart a refusé de citer le nom de clubs qui seraient impliqués dans l'organisation du projet. La banque JPMorgan, qui était supposée soutenir financièrement le projet original à hauteur de 4 milliards, n'a pas non plus été citée, tandis que le conférencier a tendu la main aux "potentiels investisseurs".