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Ce dimanche après-midi les followers d'Iker Casillas ont eu une drôle de surprise. Le légendaire gardien espagnol publie effectivement le message suivant sur son compte Twitter : "J'espère que vous me respecterez : je suis gay. #Bondimanche". Un tweet qui a immédiatement fait le buzz.
Une bonne heure plus tard, le site espagnol Diario AS avance une explication à cette déclaration. Selon nos confrères espagnols, Casillas en avait plus que marre que la presse people ibérique scrute sa vie privée à la loupe. L'ancien joueur du Real Madrid s'est, en effet, séparé de sa femme il y a quelque temps et commencerait une amourette avec une autre. Selon AS, Casillas aurait lancé ce tweet pour faire taire les fausses rumeurs à son encontre.
Un peu plus de deux heures après son message, le gardien espagnol a repris la parole, toujours via son compte Twitter. "Compte piraté. Heureusement, tout est en ordre. Mes excuses à tous mes followers. Et bien sûr, encore plus d'excuses à la communauté LGBT."
Le compte de San Iker aurait donc été piraté. L'explication apportée par le gardien n'a convaincu que moyennement le reste de la twittosphère. A commencer par Josh Cavallo. L'Australien s'est rendu "célèbre" pour être un des rares footballeurs à avoir fait son coming-out.
"Iker Casillas et Carles Puyol se moquent de leur coming-out dans le football, c'est décevant. C'est un voyage difficile que toute personne LGBTQ+ doit traverser. Voir mes modèles et légendes de ce sport se moquer du coming-out et de ma communauté est au-delà de l'irrespect", a asséné l'arrière gauche en partageant un montage avec les messages des deux anciens champions du monde 2010. En effet, l'ancien défenseur et capitaine du FC Barcelone, coéquipier du Madrilène en sélection, avait trouvé amusant de commenter la publication de son ami en disant "Il est temps de raconter notre histoire", en sous-entendant (de manière ironique) que les deux joueurs ont une histoire d'amour ensemble.
Piratage réel ou erreur de communication, le doute subsiste. La colère et l'incompréhension, elle, est bien réelle.