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Du métro de Montmartre aux feux des projecteurs, Claudio Capéo a fait le plein de lumière depuis plusieurs années. Une notoriété soudaine qui a causé un violent passage à vide. Invité de Sept à huit ce dimanche, le chanteur s’est confié sur sa dépression. "J’étais noyé."
Tout est allé trop vite pour cet ancien menuisier qui, timide depuis toujours, a fait ses armes en jouant de l’accordéon dans la rue. Révélé par The Voice en 2016, ce fils d’immigrés italiens enchaîne les succès depuis son single Un homme debout.
"J'étais un salopard à ce moment-là, parce que je ne pensais même plus à mes gosses."
Un succès qui rime pourtant avec une période sombre qu’il regrette. "Je ne rentrais plus à la maison, je ne voyais pas ma femme, pas mes gosses. (...) Ce n'est pas ma vie. Tous ces : 'C'est bien Claudio, t'es beau Claudio, c'est magnifique, t'es super souriant, t'es toujours gentil...' Je ne supportais pas du tout, j'avais du mal à l'accepter parce que je ne me sentais pas légitime."
Un ras-le-bol qui l’a poussé à imaginer le pire. "J'y ai pensé plusieurs fois. J'étais un salopard à ce moment-là, parce que je ne pensais même plus à mes gosses."
Une épouse comme antidépresseur
"Elle me rassure, elle me dit : 'Tout ce que tu as fait, tu l'as bien fait. Tu as bien avancé, tu es légitime. Si tu as envie d’arrêter, arrête mais tu vas le regretter’." L’interprète de Riche dit avoir retrouvé l’essentiel grâce à sa famille. Avec sa femme et ses deux fils, ils ont déménagé dans le village de son enfance en Alsace, proche de ses parents.
Le chanteur ‘du peuple’, comme il le chante dans son nouvel album, va mieux et compte bien cultiver cette simplicité retrouvée.