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La légende est démasquée. Définitivement. Ce jeudi soir, l'émission de France 2 "Complément d'enquête" a présenté un Gérard Depardieu aux comportements déplacés et aux propos obscènes. Les bruits couraient depuis longtemps, quelques décennies peut-être, sur un acteur à l'esprit particulièrement tourné sur "la chose". Mais les images montrées dans ce "Complément d'enquête" dévoilent un homme à l'obsession quasi maladive, prêt à sexualiser une fillette montant à cheval. Dans sa bouche, des mots se référant au sexe et à la sexualité. Tout le temps, sans arrêt.
L'émission a provoqué une vague d'indignation sur les réseaux sociaux, et notamment de personnalités publiques comme Faustine Bollaert qui a qualifié ce reportage d' "Insupportable" sur X (ex-Twitter). Comme elle, de nombreuses femmes journalistes ont réagi. "Immonde Depardieu. Le monstre sacré n'était qu'un monstre tout court", a commenté Isabelle Moreau, présentatrice jusqu'à cette rentrée sur Canal +. L'animatrice de La France a un incroyable talent Juju Fitcats a, elle aussi, réagi avec virulence: "Envie de vomir", a-t-elle écrit, toujours sur X.
Toute la soirée, Gérard Depardieu et le hastag se sont retrouvés en tête des top tweets. Des centaines d'internautes ont commencé ce qu'ils voyaient, et à l'unanimité, les images ont été un réel choc.
Une défense
Son ex-agent, interrogé dans l'émission, continue de défendre l'instant Gérard Depardieu. C'est un entretien après la diffusion du reportage, Jean-Louis Livi a reconnu qu'il n'était pas possible de "regarder ce que nous avons vu sans ressentir un grand malaise, une compassion profonde pour les personnes qui témoignent. Mais enfin, c’est un dossier totalement à charge. Il est évident que c’est un procès spectacle médiatique qui nous a été présenté", a noté l’agent àTristan Waleckx. Puis il a poursuivi: "Je trouve qu’il est con. Il se comporte comme pour amuser la galerie.(...) Ce n’est pas ça, Depardieu (...) Je connais Gérard Depardieu. Il n’est ni un violeur, ni un prédateur. C’est faux. C’est un monstre oui, mais c’est aussi un monstre sacré. C’est un monument", a défendu Jean-Louis Livi, avant de rappeler qu'il y avait "présomption d’innocence" quant aux accusations et plaintes déposées contre l'acteur mythique des Valseuses.