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"Certains pensent que j'utilise des complices": l'hypnotiseur Messmer se livre sur les pratiques de sa discipline

Depuis 17 ans, Messmer fascine le public avec ses spectacles d’hypnose uniques. Rencontre avec un artiste infatigable, en pleine promotion de son show "13 Hz", attendu en février prochain.

Avec 150 à 200 spectacles par an, Messmer a appris à gérer son énergie grâce à l’autohypnose et des micro-siestes. "Quinze minutes d’hypnose équivalent à trois heures de sommeil", confie-t-il, ajoutant qu’il pratique parfois une "méditation active" avant ses shows.

Si Messmer ne connaît pas le trac, une certaine fébrilité l’accompagne avant chaque représentation. "C’est un show sans filet. Je ne sais jamais comment réagiront les spectateurs, mais leur envie me rassure". Chaque spectacle débute par un test de réceptivité pour repérer les participants les plus réceptifs. Messmer balaye les idées reçues : "Certains pensent que j’utilise des complices, mais c’est impossible avec mon rythme de tournée". Les personnes sur scène sont choisies parmi le public après des tests simples, basés sur leur réceptivité.

L’hypnose, une aventure unique

Pour Messmer, ses spectacles ne sont pas des thérapies, mais des expériences immersives. "C’est comme une balade à Euro Disney. L’hypnose permet de vivre des aventures impossibles dans la vie réelle, comme marcher sur la Lune ou flotter en apesanteur." Le public est invité à explorer son imagination dans un état proche du rêve, à 13 Hz, une fréquence cérébrale clé pour l’hypnotiseur.

Certaines personnes n’arrivent pas à entrer en état d’hypnose, mais Messmer se veut rassurant : "L’hypnose évolue d’un instant à l’autre. J’ai récemment hypnotisé un homme après quatre tentatives infructueuses. Le déclic vient souvent lorsqu’on baisse ses barrières intellectuelles et qu’on laisse place à l’imaginaire".

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